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THESE - Accueil DMG PARIS-DIDEROT

1 UNIVERSITE PARIS 7-DENIS DIDEROT FACULTE DE MEDECINE _____ Ann e : 2009 n de th se : THESE POUR LE DOCTORAT EN MEDECINE GENERALE (Dipl me d Etat) PAR PRETO Isabel N e le 3 juin 1979 Thiais (94) _____ Pr sent e et soutenue publiquement le : 28 octobre 2009 _____ Comment am liorer le d pistage de la d pression chez les personnes g es institutionnalis es d mentes ? o Analyse critique d une chelle d valuation d aide au diagnostic appliqu e aupr s de 97 personnes g es institutionnalis es o Evaluation des diff rentes difficult s diagnostiques rencontr es par les m decins g n ralistes travers une tude qualitative Pr sident : Professeur Bruno CRESTANI Directeur : Docteur Bruno LEPOUTRE de MEDECINE GENERALE 2 Remerciements Je tiens remercier en premier lieu le

7 La dépression est une pathologie fréquente chez la personne âgée. Les différentes études épidémiologiques soulignent toutes sa grande fréquence.

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1 1 UNIVERSITE PARIS 7-DENIS DIDEROT FACULTE DE MEDECINE _____ Ann e : 2009 n de th se : THESE POUR LE DOCTORAT EN MEDECINE GENERALE (Dipl me d Etat) PAR PRETO Isabel N e le 3 juin 1979 Thiais (94) _____ Pr sent e et soutenue publiquement le : 28 octobre 2009 _____ Comment am liorer le d pistage de la d pression chez les personnes g es institutionnalis es d mentes ? o Analyse critique d une chelle d valuation d aide au diagnostic appliqu e aupr s de 97 personnes g es institutionnalis es o Evaluation des diff rentes difficult s diagnostiques rencontr es par les m decins g n ralistes travers une tude qualitative Pr sident : Professeur Bruno CRESTANI Directeur : Docteur Bruno LEPOUTRE de MEDECINE GENERALE 2 Remerciements Je tiens remercier en premier lieu le Dr Bruno Lepoutre pour avoir accept d tre mon directeur de th se, et pour son encadrement et son aide qui m ont permis de mener bien ce travail.

2 Je remercie galement l ensemble des membres du jury et le pr sident de jury. J adresse mes remerciements Mme Vilocy C line (directrice de la r sidence Arpage d Enghien les Bains) et Mme Boukerrou Leila (directrice de la r sidence Arpage Lannelongue de Vanves) pour m avoir permis de r aliser mon travail de recherche au sein de leurs tablissements. Un grand merci au Dr Isabelle Demonsant, m decin coordonnateur de la r sidence Arpage de Vanves, pour son Accueil , sa disponibilit et son aide dans le recueil des donn es. Je voudrais galement remercier l ensemble de l quipe m dicale et param dicale de ces deux r sidences : infirmi res, aide soignante, auxiliaires de vie, pour leur gentillesse, leur Accueil et l aide qu ils m ont apport e.

3 Merci galement tous les m decins g n ralistes, qui ont accept de participer l tude malgr leurs imp ratifs quotidiens. Merci enfin mes parents, ma s ur et mes amis pour leur soutien. 3 Sommaire I. Introduction ..6 II. Motifs de l A. La d pression est la pathologie psychiatrique la plus fr quente chez la population g e et il existe de nombreux facteurs de risque ..10 a) La d pression et sa fr quence dans la population g b) Le vieillissement source de facteurs d pressog B. Le diagnostic de la d a) La clinique de la d pression chez la personne g e : les crit res du DSM-IV et une s miologie clinique particuli b) Les outils C.

4 Chez les patients d ments la d pression peut atteindre 40 50%..21 a) La d mence et ses caract ristiques : pid miologie et crit res b) La fr quence des troubles d pressifs chez les d c) D pression et d mence : deux pathologies intriqu es / outil d aide au D. Les cons quences de la d pression chez les personnes g a) Les cons quences m dicales, sociales et b) La d pression et son pronostic en milieu g E. L efficacit du traitement de la d pression, qui repose sur des moyens m dicamenteux et non m dicamenteux, est prouv a) Le traitement m dicamenteux et sa prescription : volution paradoxale dans le b) Le traitement non m dicamenteux et son efficacit.

5 40 F. Probl 4 III. M thode ..47 A. Etude quantitative a) Lieu de l b) Caract ristiques de la population tudi c) Recueil de donn d) Analyse des donn B. Etude a) G n ralit s ..51 1. Pourquoi r aliser une tude qualitative ?..51 2. Comment r aliser une tude qualitative ?..51 b) Application de cette m thode de recherche au sujet tudi ..52 1. 2. S lection des personnes interview 3. Mise en place de l 4. Recueil et analyse des donn 5. Limitation des IV. R A. Etude quantitative a) Caract ristiques de la b) Traitement m dicamenteux ..57 c) D pression et pr d) Evaluation cognitive et d e) Evaluation de l humeur et chelle de f) Evaluation de l humeur et alt ration B.

6 Etude a) Description de l b) Points de vue des m decins concernant la prise en charge de la d pression chez les personnes g es d 5 V. A. La d pression et son B. La prise en charge m dicale diagnostique et th C. Des actions en cours : HAS et le programme 2007-2010 pour l am lioration de la prescription des psychotropes chez les personnes g VI. VII. VIII. Annexes ..130 A. Annexe 1 : L chelle GDS (Geriatric Depression Scale) 30 B. Annexe 2 : L chelle GDS 15 C. Annexe 3 : L chelle GDS 4 D. Annexe 4 : L chelle de E. Annexe 5 : Le IX. R sum ..137 6 I.

7 Introduction 7La d pression est une pathologie fr quente chez la personne g e. Les diff rentes tudes pid miologiques soulignent toutes sa grande fr quence. Les estimations de pr valence varient sensiblement selon les tudes en fonction d une part les populations tudi es (population g n rale, population en m decine g n rale, population des structures de soins et d h bergement) et d autre part, des crit res d valuation (crit re diagnostic selon la DSM, chelle d valuation sp cifique). Comme il a t d montr dans la litt rature, la d pression est fr quente dans la population g riatrique en particulier chez ceux pr sentant une alt ration des fonctions cognitives et institutionnalis s.

8 A d faut d utiliser des m thodes fiables pour l valuation et le diagnostic de troubles d pressifs, la pr valence d une d pression chez les patients atteints de d mence d Alzheimer ou troubles apparent s varie de 22,5% 54,4 %. Malgr les difficult s diagnostiques (li es la grande variabilit des tableaux cliniques) que l on peut rencontrer chez la population g riatrique, nous disposons d outils d aide au diagnostic valid s et sp cifiques de la personne g e d mente. Par ailleurs le pronostic est plus sombre que chez les jeunes : la d pression retentit come on le verra de mani re importante sur la qualit de vie en terme de d pendance, de morbidit physique, mortalit et est un facteur de co t en mati re de d pense de sant.

9 L efficacit du traitement de la d pression qui repose sur des moyens m dicamenteux et non m dicamenteux est prouv e notamment en termes d am lioration de la qualit de vie. Cependant, malgr ces constatations, cette pathologie reste largement sous diagnostiqu e de l ordre de 30 40% et sous trait e comme le confirme l ensemble des tudes. Tous les auteurs insistent sur la n cessit d am liorer le diagnostic afin de proposer une prise en charge adapt e. 8 Un d pistage syst matique l aide d outil valid , sp cifique pour les personnes g es et facile d utilisation en m decine g n rale pourrait-il am liorer le d pistage de la d pression au sein de cette population ?

10 Au vu de ces constatations et afin de pouvoir apporter des l ments de r ponse, notre but travers ce travail de recherche va tre double : Dans un premier temps, une tude descriptive sera r alis e au sein de deux tablissements d h bergement pour personnes g es d pendantes (EHPAD) : le but tant de donner une description de la population vivant en maison de retraite, d valuer un outil d aide au diagnostic de la d pression : l chelle de Cornell et plus particuli rement d en valuer sa faisabilit dans une institution. Dans un deuxi me temps, nous m neront une tude qualitative, bas e sur des entretiens semi dirig s, aupr s de diff rents m decins g n ralistes intervenant sur cette population, afin d valuer les pratiques, les attitudes des soignants face au d pistage de la d pression chez la personne g e en institution pr sentant des troubles cognitifs.


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