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Véronique Rey - extranet.editis.com

Rituels en langue oraleFonction patrimoniale du langageCycles 1, 2 et 3 V ronique Rey Jean-Louis Deveze Marie-Emmanuelle Pereira Nicole Riera Christina Romain 118/01/2018 10 118/01/2018 13:42 Ce guide suit l orthographe recommand e par les rectifications de 1990 et les programmes le site et son miniguide d ditoriale : C line LorcherCorrection : B reng re de Rivoire, Florence RichardMise en page : GrafatomN de projet : 10241965D p t l gal : mars 2018 Achev d imprimer en France en mars 2018 sur les presses de Chirat ditions Retz, 2018 ISBN : 978-2-7256-3632-0 quelque niveau que ce soit, [.]

Ce guide suit l’orthographe recommandée par les rectifications de 1990 et les programmes scolaires. Voir le site http://www.orthographe-recommandee.info et son …

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1 Rituels en langue oraleFonction patrimoniale du langageCycles 1, 2 et 3 V ronique Rey Jean-Louis Deveze Marie-Emmanuelle Pereira Nicole Riera Christina Romain 118/01/2018 10 118/01/2018 13:42 Ce guide suit l orthographe recommand e par les rectifications de 1990 et les programmes le site et son miniguide d ditoriale : C line LorcherCorrection : B reng re de Rivoire, Florence RichardMise en page : GrafatomN de projet : 10241965D p t l gal : mars 2018 Achev d imprimer en France en mars 2018 sur les presses de Chirat ditions Retz, 2018 ISBN : 978-2-7256-3632-0 quelque niveau que ce soit, [.]

2 ], la facult linguistique de dissimuler, garer, laisser vague, conjecturer, inventer est indispensable l quilibre de la conscience et l panouissement de l homme social. George Steiner (1998 : 316*)* STEINER, George, Apr s Babel. Une po tique du dire et de la traduction, trad. Lucienne Lotringer et P. E. Dauzat, Paris, Albin Michel, Biblioth que de l volution de l humanit , 1998. Marcel Jallet, qui a tout de suite soutenu la fonction patrimoniale du langage par son enthousiasme, son nergie et son envie de transmettre. 218/01/2018 16:50 Principes et mise en uvre p dagogiqueLes pratiques langagi res, le langage, le chant et la voix sont au c ur des activit s d apprentissage.

3 Souvent appr hend es du c t de l l ve, ces pratiques sont par essence interactionnelles et impliquent n cessaire-ment la voix des adultes, et plus particuli rement la voix et les pratiques langagi res de l enseignant. Compte tenu des carences observ es dans ce domaine et qui selon nous entrainent une forme de d tresse lan-gagi re 1, il nous faut penser sp cifiquement une cole du langage au sein des dispositifs d pr sent ouvrage propose des activit s qui ont t exp riment es dans les classes depuis 2013 et ont fait l objet de publications concrets pour transmettre la langue orale , ces activit s ne n cessitent rien d autre que la mise en sc ne de l enseignant dans sa pratique langagi re.

4 Ses capacit s mn siques et ses capacit s articulatoires. L objectif pour l enseignant est de se penser comme un mod le vivant langagier , non pas au sens d une r f rence irr prochable mais au sens de mod le vivant en arts plastiques, qui permet d apprendre dessiner, saisir les traits pertinents. C est exactement cela dont il est question : reproduire sans recourir l explication rationnelle, reproduire en voyant le mod le vivant .L apprentissage d une langue permet la mise en place d activit s collectives partag es. Il s agit pour l enseignant et les l ves de faire ensemble.

5 Pratiquer ensemble la m me chose au m me moment permet de construire une comp tence collective de classe. Gr ce au savoir-faire de leur ensei-gnant, tous les enfants s approprient la langue orale, base de tous les autres V. Rey, C. Romain et C. Gomila, D tresse langagi re chez l enfant, Aix-en-Provence, PUP, 1117/01/2018 16:03 Principes et mise en uvre p dagogiqueLes activit s s adressent tous les enfants de l cole primaire. Le principe est de transmettre sans penser au devenir de cette transmission et d ap-prendre au pr conformit avec les instructions officielles, les activit s portent sur les domaines du programme concernant la langue orale : Prononciation M morisation en langue orale (chant et po sie) Texte et narrationLes activit s sont con ues sur deux p riodes, chaque p riode dure sept semaines.

6 La deuxi me p riode reprend des l ments de la premi re p riode et en ajoute d autres : les l ments r currents assurent une s cu-rit linguistique (on fait quelque chose en langue que l on sait d j faire) ; les l ments in dits permettent de maintenir l attention conjointe sur des objectifs vis s par ces exercices au bout de 14 semaines concernant le groupe classe sont : am liorer la diction des enfants ; am liorer leur capacit d attention en langue orale ; am liorer leur capacit en m moire types d activit s sont propos s : Activit 1 : souffle, son, prononciation (SSP)L activit comprend : des exercices de souffle, la r p tition de sons, la r p tition de virelangue est travaill au moins deux jours cons cutifs : cela permet de rassurer les l ves et de complexifier le travail.

7 Les exercices pourront tre travaill s plus longtemps suivant le niveau scolaire. Activit 2 : souffle, son, intonation (SSI)L activit consiste en la r p tition de po sies, de chants ou de comp-tines. L apprentissage de la po sie ou du chant peut prendre une ou deux semaines. Il y a apprentissage puis m Un enseignant ne d sirant pas travailler la fonction patrimoniale du langage peut utiliser cet ouvrage en consid rant uniquement les entr es par le SSP (virelangues), le SSI (po sies et chants) et l attention conjointe (histoires cout es). Ce livre s emploie donc de deux fa ons : soit en suivant les s quences, soit en allant piocher des exercices au fil des pages.

8 12 1217/01/2018 16:03 Principes et mise en uvre p dagogique Activit 3 : Attention conjointe autour d une histoire racont e par l enseignantL enseignant raconte une histoire aux l ves assis autour de lui. Cette his-toire ne donne pas lieu une activit d interpr tation (on n interrogera pas les l ves sur ce qu ils ont compris). La narration compl te de l histoire peut occuper une ou deux ne s agit pas ici de raconter une histoire qui va plaire aux l ves, mais de raconter une histoire qui plait l enseignant ! Soit parce qu elle constitue son patrimoine langagier (familial, culturel, amical) soit parce qu elle g n re des motions.

9 Les deux ingr dients ne sont pas exclusifs, bien entendu. Le principe est que l histoire racont e g n re des motions, un imaginaire qui emporte enfants et adultes. Cependant, certains enseignants nous ont exprim que, n ayant jamais entendu d histoires racont es, ils ne savaient pas comment faire. Bien s r, une premi re r ponse est d aller chercher des contes publi s dans diff rentes collections sp cialis es. Par exemple Les contes de la rue Broca de Pierre Gripari ou Les contes d Europe d Henri Gougaud peuvent tre un point de d part pour l enseignant en manque de pratique de la fonction patrimoniale du langage.

10 Cependant, il ne s agit pas de lire le texte aux l ves : partir du conte qu il aura au pr alable lu chez lui, l enseignant le raconte ( conte de nouveau ) aux l ves. Le principe n est pas de raconter au mot pr s, mais de avons alors pens qu il serait peut- tre opportun d offrir des histoires entendre aux enseignants qui n en avaient jamais entendu. V ronique Rey a l habitude de raconter des histoires ; elle en a ainsi invent sept qui sont cit es dans ce livre. Si elles vous plaisent, n h sitez pas les trans-mettre oralement en les racontant vos l ves.


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