Example: barber

Désherbage chimique et impacts sur le sol - …

35 Apparu en viticulture dans les ann es 1950-1960 avec la naissance du paraquat et de l aminotriazole pour les herbicidesfoliaires, et de celle du diuron et de la simazine pour les herbicides de pr lev e, le d sherbage chimique a constitu pour l poqueune v ritable r volution par rapport aux contraintes li es l entretien m canique du sol pratiqu jusqu principe simple !Le principe de la technique est simple : les adventices sont d truites par application d un herbicide foliaire (de contact ou sys-t mique) en ce qui concerne les plantes d j lev es lors du traitement. Pour emp cher le d veloppement des plantes non enco-re lev es lors de l application, on utilise des herbicides dits de pr lev e qui par p n tration racinaire, ou p n tration au niveaude l ensemble des organes souterrains, entre la germination et la lev e, emp chent le d veloppement des sherbage chimique et impact

37 Comment mettre en œuvre le désherbage chimique ? Des stratégies qui doivent concilier aspects techniques, évolutions réglementaires et préoccupations environnementales.

Tags:

  Chimiques

Information

Domain:

Source:

Link to this page:

Please notify us if you found a problem with this document:

Other abuse

Transcription of Désherbage chimique et impacts sur le sol - …

1 35 Apparu en viticulture dans les ann es 1950-1960 avec la naissance du paraquat et de l aminotriazole pour les herbicidesfoliaires, et de celle du diuron et de la simazine pour les herbicides de pr lev e, le d sherbage chimique a constitu pour l poqueune v ritable r volution par rapport aux contraintes li es l entretien m canique du sol pratiqu jusqu principe simple !Le principe de la technique est simple : les adventices sont d truites par application d un herbicide foliaire (de contact ou sys-t mique) en ce qui concerne les plantes d j lev es lors du traitement. Pour emp cher le d veloppement des plantes non enco-re lev es lors de l application, on utilise des herbicides dits de pr lev e qui par p n tration racinaire, ou p n tration au niveaude l ensemble des organes souterrains, entre la germination et la lev e, emp chent le d veloppement des sherbage chimique et impacts sur la vigneEn l absence de concurrence li e un enherbement et en l absence de l effet destructeur des outils de travail du sol, l en-racinement de la vigne en surface est favoris.

2 Ce qui peut conduire une alimentation capricieuse en eau et une ali-mentation luxuriante pour certains l ments min raux comme la l aspect le plus tudi concerne la s lectivit des mol cules l gard de la dans l ensemble la s lectivit des mol cules est n cessairement bonne, il n en demeure pas moins que des surprisespeuvent appara tre dans des conditions p doclimatiques particuli res : sols asphyxiants et calcaires, fortes pr cipitations,enracinement superficiel, sols filtrants (voir tableau les substances actives utilisables : points forts et points faibles ).Si les risques les plus graves sont li s une mauvaise utilisation des produits, il reste que les herbi-cides sont des mol cules chimiques qui doivent tre mani es avec pr caution.

3 Cette remarque concer-ne aussi bien le risque pour la vigne que celui pour l d sherbage chimique : la lanterne rouge de l sherbage chimique et impacts sur le solUn net appauvrissement de la microfaune du sol, des effets moins visibles sur la rapport au travail du sol, le d sherbage permet dans tous les cas d avoir une meilleure portance, et le caract re platdu sol facilite grandement la conduite des diff rentes op rations m canis situation de coteau, et toujours par rapport au travail du sol, le d sherbage permet une r duction des risques d ro-sion. Mais une lutte efficace contre l rosion, suppose la mise en place de l impacts sur la biologie des sols ne sont pas bien connus : les effets des herbicides sur la microfaune et la microfloredes sols n ont pas t tudi s lors de la mise en place du d sherbage dans les ann es essais r cents n ont pas permis de d montrer d effets notables des herbicides sur les populations microbiennes auchamp, si ce n est une certaine r duction de leur biomasse.

4 On peut toutefois signaler, au bout de plusieurs ann es d ap-plications successives d une m me mol cule, une modification de la flore microbienne en faveur des esp ces adapt es la d gradation de la mol cule en ailleurs, les essais r alis s actuellement dans le cadre de la comparaison d itin raires techniques dits conventionnels avec desitin raires dits int gr s , ne permettent pas de dissocier l effet herbicides de l effet d autres produits de protection des plantescomme les fongicides ou les insecticides, ou de l effet d autres pratiques comme les pratiques de fertilisation ou d la microfaune du sol cependant, on constate une population moindre et moins diversifi e dans le cas dud sherbage int gral de pr lev impact le plus tudi au niveau du sol concerne la ma trise des adventices.

5 Si celle-ci est g n ralement excellente, il nefaut pas oublier que le spectre d efficacit d une substance active n est jamais complet, et surtout qu il peut y avoir s lec-tion de flores r sistantes, comme ce fut par exemple le cas pour les du flazasulfuronPhytotoxicit de la flumioxazine36D sherbage chimique et qualit du raisin et du vinLes effets du d sherbage chimique sur la qualit du vin peuvent tre tudi s par rapport l enherbement et travers l effet g n ral de ce dernier sur la r duction de vigueur et de ne disposons d aucun l ment de comparaison par rapport l entretien m canique du sol.

6 Onpeut cependant penser que la localisation pr f rentielle des racines en surface dans le cas du d sher-bage, aura tendance accentuer la sensibilit de la vigne l effet mill sherbage chimique et impacts sur l environnementLes herbicides ne font pas bon m nage avec l environnement !C est le point principal qui conduit la remise en cause du d sherbage chimique . En effet, une partie des her-bicides appliqu s sur le sol, ou m me sur un couvert v g tal, sera entra n e dans les eaux superficielles ousouterraines, ou sur les particules de me pour des mol cules aux caract ristiques environnementales int ressantes (forte r tention dans le sol,faible solubilit , persistance faible, toxicit aquatique faible, dose d usage faible ), le risque z ro n exis-te pas, tout au plus peut-on limiter le probl me ou d caler son apparition dans le temps, en encadrant la pra-tique du d sherbage sethyl-terbuthylazine(m tabolite terbu.)

7 SimazineamitroleglyphosateAMPA(m tabolite du glyphosate)oryzalin% de d tection > 0,1 g/LFr quence moyenne de d tection sup rieure la norme de potabilit sur 18 bassins versants viticoles en Eaux Souterraines (ESO) et en Eaux Superficielles (ESU) pour les principaux herbicides utilis ssource : DRAF- SRPV (700 analyses r alis es sur 18 bassins viticoles en France)Peut-on choisir les herbicides en fonction deleurs impacts sur l environnement ?Le comportement des substances actives dansl environnement est en partie conditionn pardes caract ristiques qui sont propres chaquemol cule : r tention dans le sol, solubilit , toxicit vis- -vis de diff rents organismes, persistance.

8 , logiciel d velopp par l ITV en collaboration avec le CIVC(1),l INRA et l ARAA(2)calcule un indice de risqueenvironnemental pour les eaux et l air en fonc-tion de certaines caract ristiques propres auxmol cules, des conditions parcellaires et de cer-taines conditions d ne prend en compte ni lerisque de pollution ponctuelle, ni l impact del ensemble des pratiques r alis es au sein d unbassin versant, ou encore la nature des pluies etleur d lai apr s l est pourquoi n apporte qu uner ponse incompl te la question du choix desherbicides sur des crit res anmoins, peut tre consid r comme un excellent outil de sensibilisation l am nagement des pratiques les herbicides retrouv s dans les eaux :si lessuivis montrent une forte fr quence de d tectionsup rieure la norme de potabilit des herbi-cides de pr -lev e dans les eaux souterraines, etaussi dans les eaux superficielles, les herbicides depost-lev e sont fr quemment d tect s dans leseaux superficielles des teneurs d passant0,1 g/L.

9 (1) CIVC : Comit Interprofessionnel du Vin de Champagne(2) ARAA : Association pour la Relance Agronomique en Alsace37 Comment mettre en uvre le d sherbage chimique ?Des strat gies qui doivent concilier aspects techniques, volutions r glementaireset pr occupations terme de strat gies de mise en uvre, plusieurs alternatives ont t propos es la solution classique del application d un herbicide de pr lev e en d but de saison. De ces alternatives, celles qui consistent r dui-re l usage des intrants en ne d sherbant que le rang sont les plus favorables l environnement. Cette volu-tion vers la limitation, voire l interdiction de certains intrants.

10 Se fait souvent travers l obligation de res-pecter des mesures r sherbage et volutions r glementaires pour des raisons environnementalesLa d gradation de la qualit de l eau dans de nombreuses r gions a conduit des interdictions ou desrestrictions d usage de plusieurs sp cialit s retrait d homologation de la simazine avec arr t de la commercialisation le 30/03/2002 et d utilisationle 30/09 r duction de la dose d emploi de diuron 1500 g/ha /an et retrait des homologations des sp cialit scommerciales base de diuron retrait d homologation de la terbuthylazine en vigne avec arr t de commercialisation le 31/12/2003 etd utilisation le 30/06 r duction de la dose d emploi de glyphosate et de sulfosate 2200 g/ d sherbage de pr lev e en application unique : essayer d intervenir le plus en faisant preuve d une bonne ma trise technique !


Related search queries