Example: tourism industry

FICHES REFLEXES sur la conduite à tenir dans les ...

FICHES REFLEXES . sur la conduite tenir dans les situations de VIOLENCE. en tablissements publics, sanitaire et m dico-social METHODOLOGIE. Un groupe de travail a t constitu l'initiative de la F d ration Hospitali re de France et de l'Observatoire National des Violences en milieu de Sant de la Direction G n rale de l'Offre de Soins. Ce groupe s'est voulu h t rog ne, accueillant la fois des personnels de direction, des responsables de s curit , des repr sentants des usagers et des personnels soignants exer ant sur le terrain ou exer ant dans un service ou en tant que cadre de proximit , afin d'appr hender au plus pr s , et le plus concr tement possible, les difficult s pratiques rencontr es par le personnel d'encadrement et les victimes de violences au sein des tablissements somatiques ou psychiatriques, quelle que soit la taille des ces structures.

FICHES REFLEXES sur la conduite à tenir dans les situations de VIOLENCE en établissements publics, sanitaire et médico-social

Tags:

  Conduite

Information

Domain:

Source:

Link to this page:

Please notify us if you found a problem with this document:

Other abuse

Transcription of FICHES REFLEXES sur la conduite à tenir dans les ...

1 FICHES REFLEXES . sur la conduite tenir dans les situations de VIOLENCE. en tablissements publics, sanitaire et m dico-social METHODOLOGIE. Un groupe de travail a t constitu l'initiative de la F d ration Hospitali re de France et de l'Observatoire National des Violences en milieu de Sant de la Direction G n rale de l'Offre de Soins. Ce groupe s'est voulu h t rog ne, accueillant la fois des personnels de direction, des responsables de s curit , des repr sentants des usagers et des personnels soignants exer ant sur le terrain ou exer ant dans un service ou en tant que cadre de proximit , afin d'appr hender au plus pr s , et le plus concr tement possible, les difficult s pratiques rencontr es par le personnel d'encadrement et les victimes de violences au sein des tablissements somatiques ou psychiatriques, quelle que soit la taille des ces structures.

2 La MACSF, tant par sa relecture travers le prisme juridique des dossiers pour lesquels elle a eu intervenir, que par ses conseils en communication, a permis d'enrichir la r flexion et l'approche de cette d marche; une d marche tourn e enti rement vers les int r ts des victimes de violences l'occasion de l'exercice de leurs fonctions hospitali res, et des patients pris en charge au sein d'un tablissement. Objectifs du groupe de travail Elaborer des FICHES techniques de conduite tenir en cas de faits de violence au sein d'un ES (r actions avoir, d marches suivre, mesures mettre en place, etc ). P rim tre du travail D limitation du cadre d'intervention. Il s'agit de savoir r agir la survenance d'un fait de violence, mais non de pr venir le risque, de traiter de la maltraitance, ou de la souffrance (ce point pouvant faire l'objet d'un autre dossier ax sur la pr vention des situations de violence au sein des tablissements).

3 3 grands axes de travail les faits de violence l' gard d'un personnel de sant (y compris les membres de la direction et du corps m dical), dans le cadre de son exercice professionnel ou . l'occasion de son exercice professionnel les faits de violence accomplis par un tiers l' gard d'un patient ou d'un r sident pris en charge dans une institution sanitaire et/ou m dico-sociale les faits de violence l' gard de populations sp cifiques : mineurs, personnes sous tutelle ou curatelle (personnes g es, handicap es, sant mentale), hospitalis s MCO, d tenus. Quatre FICHES sont propos es: une fiche destination de l'encadrement lorsque le personnel est victime : membre de l' quipe de direction, cadre de proximit , cadre sup rieur une fiche destination de l'encadrement lorsque le patient est victime une fiche destination de l'agent victime dans son exercice professionnel une fiche destination du patient victime l'occasion de sa prise en charge au sein d'un tablissement de soins.

4 SOMMAIRE. Chaque fiche est construite selon le mod le suivant : I- D finition de la violence II - Prise en charge de la victime III - Proc dures mettre en uvre IV - Suites et suivi de la d marche V- Cadre juridique Annexes : Annexe 1 - Assistance de l'administration pour le d p t de plainte La protection fonctionnelle des agents publics Annexe 2 - Rapport circonstanci Proposition de mod le-type Annexe 3 - Pr vention des violences en milieu hospitalier : l'ONVS, pour une politique volontariste mise en place par le minist re de la sant . Annexe 4 - Fiche de d claration aupr s de l'Observatoire National des Violences en milieu de Sant . Annexe 5 - Protocole du 10 juin 2010 relatif la s curit au sein des tablissements de sant.

5 Publics et priv s Annexe 6 - Article 40 du CPP : obligation de signalement de certains faits aupr s de l'autorit . judiciaire - La conciliation entre le secret professionnel et l'article 40 du CPP. Glossaire : ES : Etablissement de sant . CHSCT : Comit d'hygi ne et de s curit et des conditions de travail ONVH : Observatoire national des violences en milieu hospitalier ARS : Agence r gionale de sant . CPP : Code de proc dure p nale CRUQPC : Commission de relation avec les usagers et qualit de la prise en charge ASE : Aide social l'enfance PMI : Protection maternelle et infantile PN : Police nationale GN : Gendarmerie nationale CSP : Code de la sant publique AT : Accident du travail CM : Certificat M dical CML : Certificat M dico-l gal PREAMBULE.

6 Une question r currente fait r guli rement l'objet de dossiers de presse, tout en mettant en exergue les difficult s quotidiennes v cues par les professionnels de sant dans l'exercice de leurs fonctions de soignants : celle relative au ph nom ne de violence au sein de l'h pital, et plus g n ralement au sein des tablissements de sant . L'h pital, institution ouverte tous au nom du principe d' galit , ouverte tout moment au nom du principe de continuit , confronte notre service public de sant toutes les formes de violence que connait notre soci t . Or cette violence, rendue plus visible au travers des politiques de pr vention et de gestion des violences d ploy es par le Minist re de la Sant depuis plusieurs ann es et appuy es par les actions mises en uvre par les structures que sont la F d ration hospitali re de France (FHF) et la MACSF, remet en cause les modes de fonctionnement des tablissements et interroge sur les organisations en place, d'autant plus qu'elle induit un risque psycho social pour les professionnels touch s, et influe directement sur la qualit de l'accueil et des soins dispens s.

7 Aujourd'hui, s'il apparait vident que l'h pital doit assurer dans son enceinte la s curit des biens et des personnes, il doit aussi intervenir lorsque son personnel se trouve confront . une vuln rabilit certaine (injures, menaces), ou s'est retrouv confront une dangerosit . exprim e (violences physiques ou mat rielles), quel que soit l'auteur de ces actes. Les analyses statistiques men es par l'Observatoire National des Violences en milieu de Sant au sein de la DGOS, sur les plaintes d pos es par les professionnels de sant victimes de violences l'occasion de leur exercice professionnel met en vidence une sous- d claration (12% de plaintes au plan national). Pourtant la loi 83-634 du 13 juillet1983. portant droits et obligations des fonctionnaires a pr vu une garantie de protection.

8 L'occasion de leur fonction, appuy e par la circulaire 2158 du 05 mai 2008 relative la protection fonctionnelle des agents publics de l'Etat (protection juridique par la collectivit . publique employeur pouvant comprendre notamment l'assistance d'un avocat). Si les protocoles entre les minist res de l'Int rieur, de la Justice et de la Sant doivent faciliter concr tement les d p ts de plaintes par les victimes (domiciliation de la victime . son adresse professionnelle, prise de rendez-vous aupr s de l'officier de police, information des suites judiciaires donn es), il semble que la m connaissance de l'ensemble des dispositions l gislatives ou r glementaires par le personnel, le freine dans la mise en uvre du respect de ses droits et dans l'accompagnement dont il peut b n ficier.

9 C'est pour l'ensemble de ces raisons que la F d ration Hospitali re de France et la Direction G n rale de l'Organisation et des Soins, au travers de l'Observatoire National des Violences en milieu de Sant , ont r alis ce kit r flexe compos de FICHES techniques ayant pour objectif de communiquer des actions r flexe, d'une part aux quipes d'encadrement confront es des soignants ou des patients victimes de violence, d'autre part aux victimes elles-m mes. Pour ce faire, la FHF, et l'ONVS se sont appuy s sur l'analyse des proc dures judiciaires r alis es par la MACSF dans le cadre de sa mission d'assistance aupr s des professionnels de sant . La FHF t moigne ainsi de sa volont d'aider et de soutenir dans leur d marche les tablissements de sant : quipes de direction, quipe d'encadrement, personnels et patients.

10 Groupe de travail FHF sur la violence NOM PRENOM FONCTION ETABLISSEMENT MAIL. CH de Saumur / SG. conf rence des BICHIER Edouard M decin pr sidents de CME. de CH. Conseiller pour la BROWNE G rard S curit aupr s du AP-HP Directeur g n ral Directeur adjoint CH Sud-Francilien - @ch-sud- BURCKEL Laurent Direction sanitaire Evry et sociale M decin CAZENAVE Bernard CH Bordeaux p dopsychiatre DECROIX Germain Juriste Groupe MACSF Anne- DORE Directrice des soins FHF Marie CPO d'Alen on /. DREYER V ronique Directrice des soins AFDS. ESCOFFIER Michel Directeur des soins CH Bordeaux Responsable de la GARAUD Patrick CHU Rouen s ret . Commissaire Charg e de mission GUERRIERI Fabienne divisionnaire ONVS - DGOS. Responsable de la HEMERY Arnaud CHU Rouen s ret.


Related search queries