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L’amélioration continue de la qualité en ESMS : L’exemple de …

Directeur d tablissement Sanitaire Social et M dico-social Promotion : 2016-2017 Date du Jury : D cembre 2017 L am lioration continue de la qualit en ESMS : L exemple de la mise en place d un audit r sident-traceur au sein des EHPAD du GHSC Khadija EL HASSIOUY Khadija EL HASSIOUY - M moire de l'Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique - 2016 Remerciements Durant cette p riode de stage j ai eu le plaisir de c toyer de nombreuses personnes qui ont particip de pr s ou de loin au bon d roulement du stage et sa r ussite, pour cela je tiens les remercier comme il se doit : Mes remerciements s adressent tout particuli rement Madame Camille BOSC, Directrice adjointe responsable du p le de G riatrie Autonomie du GHSC, qui a su tenir son r le de responsable de stage en me consacrant son temps et en partageant son exp rience et ses pr cieux conseils avec patience et bonne humeur l appui.

1 La démarche d’amélioration continue de la qualité 1.1 Historique de la qualité La Qualité a connu de nombreuses évolutions au cours du XXème siècle. Elle est désormais un mode de management, garant d’un certain niveau de performance dans les entreprises mais également dans les établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux.

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1 Directeur d tablissement Sanitaire Social et M dico-social Promotion : 2016-2017 Date du Jury : D cembre 2017 L am lioration continue de la qualit en ESMS : L exemple de la mise en place d un audit r sident-traceur au sein des EHPAD du GHSC Khadija EL HASSIOUY Khadija EL HASSIOUY - M moire de l'Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique - 2016 Remerciements Durant cette p riode de stage j ai eu le plaisir de c toyer de nombreuses personnes qui ont particip de pr s ou de loin au bon d roulement du stage et sa r ussite, pour cela je tiens les remercier comme il se doit : Mes remerciements s adressent tout particuli rement Madame Camille BOSC, Directrice adjointe responsable du p le de G riatrie Autonomie du GHSC, qui a su tenir son r le de responsable de stage en me consacrant son temps et en partageant son exp rience et ses pr cieux conseils avec patience et bonne humeur l appui.

2 Je remercie galement, Madame Sophie DELMOTTE, directrice de l tablissement et ancienne ma tre de stage avec qui j ai eu le plaisir de collaborer de nouveau. Ainsi que l ensemble de l quipe de direction pour leur disponibilit , leur collaboration, leur aide ainsi que leur bonne humeur. Je remercie l ensemble des membres du groupe de travail pour la r alisation des parcours r sident-traceur. Je tiens souligner leur professionnalisme, qui va bien au-del d un simple savoir technique, toujours dans un souci permanent de s curit et de qualit . Je tiens t moigner toute ma gratitude l ensemble du personnel du GHSC pour la qualit de leur accueil, leur coop ration et leur implication dans les travaux que j ai r alis . Je tiens particuli rement remercier Madame Nicole BOHIC, pour son suivi et ses conseils.

3 Khadija EL HASSIOUY - M moire de l'Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique - 2016 Sommaire Introduction .. 3 1 La d marche d am lioration continue de la qualit .. 5 Historique de la qualit .. 5 L am lioration continue de la qualit .. 7 Les outils d valuation de la qualit dans le secteur m dico-social .. 10 L int r t de l valuation interne dans l am lioration continue de la qualit des services rendus aux r sidents .. 10 Les apports compl mentaires de l valuation externe .. 13 Pr sentation et contexte des EHPAD du GHSC .. 14 La m thode du patient-traceur .. 17 2 La mise en place d un audit r sident-traceur dans les EHPAD du GHSC .. 19 M thodologie .. 19 Les objectifs de l audit interne .. 19 Le choix de l audit .. 19 La pr paration des audits.

4 20 Le d roulement de l audit r sident-traceur .. 24 L analyse des r sultats des audits r sident-traceur .. 26 L audit du parcours SSR EHPAD .. 26 L audit du parcours UCC UVA .. 37 L valuation de l audit r sident-traceur .. 41 Le retour d exp rience des audit s et des auditeurs .. 41 Le test effectu par le R seau OMERIS .. 42 3 Analyse de l outil dans le champ m dico-social .. 44 Avantages et inconv nients d un audit r sident-traceur .. 44 Int r t de la m thode dans un cadre manag rial .. 45 Conclusion .. 47 Bibliographie .. 49 Liste des annexes .. I <Pr nom NOM> - M moire de l'Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique - <ann e> Khadija EL HASSIOUY - M moire de l'Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique - 2016 Liste des sigles utilis s ANESM : Agence Nationale de l Evaluation Sociale et M dico-sociale DPI : Dossier Patient Informatis EHPAD : Etablissement d h bergement pour personnes g es d pendantes EPP : Evaluation des Pratiques Professionnelles ESMS : Etablissement social et m dico-social GHSC : Groupe hospitalier Seclin Carvin HAS : Haute Autorit de Sant IDE : Infirmier(e) dipl m (e) d tat IDEC : Infirmier(e) dipl m (e) d tat Coordonnateur(trice) ISO : International Standard Organisation OMS : Organisation Mondiale de la Sant PAP : Projet d accompagnement personnalis PDCA.

5 Plan, Do, Check, Act PUI : Pharmacie usage interne SSR : Service de soins de suites et de r adaptation UCC : Unit Cognitivo-comportementale UVA : Unit de vie Alzheimer Khadija EL HASSIOUY - M moire de l'Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique - 2016 - 3 - Introduction Travailler dans la gestion d un tablissement sanitaire et/ou m dico-social demande une certaine ma trise des outils de gestion en g n ral, notamment, la maitrise des outils de management de la qualit . Aujourd hui la Qualit est une notion devenue importante dans tous les domaines professionnels, et plus encore, dans celui de la sant . C est face cette volution que depuis quelques ann es, les tablissements sanitaires et m dico-sociaux sont entr s dans une d marche d am lioration continue de la qualit afin d assurer la fiabilit de leurs prestations et garantir la qualit et la s curit de celles-ci.

6 Inspir e du secteur industrielle et adapt e par la suite au milieu sanitaire et m dico-social, la Qualit est d finie comme : l aptitude d un ensemble de caract ristiques intrins ques satisfaire des exigences1 . Dans le cas du secteur sanitaire et m dico-social, c est la capacit d un tablissement ou service r pondre aux attentes et besoins explicites et implicites de l usager afin de maintenir son tat de sant et son autonomie. Pour r pondre ces objectifs, tout tablissement est amen se doter d indicateurs lui permettant d avoir des l ments de mesure relatifs des crit res, pr alablement d finis, repr sentatifs de l activit , ou des r sultats d coulant des objectifs fix s, par exemple, par le projet d tablissement. Les crit res et indicateurs se positionnent vis- -vis des quatre types de qualit suivants : La qualit attendue : niveau de qualit r pondant aux attentes explicites ou implicites des usagers.

7 La qualit pr vue : niveau de qualit que l organisme souhaite atteindre, en tenant compte des attentes de ses usagers et des ressources dont il dispose. La qualit fournie : niveau de qualit r ellement mise en uvre par l tablissement. La qualit per ue : niveau de qualit ressentie par l usager partir de ses propres attentes. En effet, les besoins en soins et accompagnement des personnes g es peuvent tre complexes. La s curit , l effectivit et l ad quation des services centr s sur la personne n cessitent des comp tences multidisciplinaires et un travail d quipe. Pour r pondre ces attentes, la loi du 2 janvier 2002 r novant l action sociale et m dico-sociale, inscrit les tablissements et services sociaux et m dico-sociaux (ESMS) dans une d marche d am lioration de la qualit , met en place l Agence Nationale d Evaluation Sociale et M dico-sociale (ANESM) et d finit le concept de bientraitance.

8 Ainsi, la loi r affirme la promotion de la bientraitance comme fil conducteur de l accompagnement propos aux personnes accueillies au sein d un ESMS. Selon les recommandations de l'ANESM, la bientraitance se d finit comme une culture inspirant les actions individuelles et les relations collectives au sein d'un tablissement ou d'un service. Elle vise promouvoir le bien- tre de l'usager en gardant pr sent l'esprit le risque de 1 Norme ISO 9001 paragraphe - 4 - Khadija EL HASSIOUY - M moire de l'Ecole des Hautes Etudes en Sant Publique - 2016 maltraitance . On note, ainsi, la proximit des concepts de bientraitance et maltraitance. Ainsi, utiliser le terme de bientraitance oblige en effet les professionnels garder la m moire, la trace de la maltraitance.

9 La bientraitance, d marche volontariste, situe les intentions et les actes des professionnels dans un horizon d am lioration continue des pratiques tout en conservant une empreinte de vigilance incontournable. La bientraitance est donc la fois d marche positive et m moire du risque .2 C est cette complexit que la Haute Autorit de Sant (HAS) souhaite valuer en mettant en place le parcours patient-traceur pour la certification V2014. Le patient-traceur est une m thode permettant d analyser de mani re r trospective le parcours d un patient de l amont de son hospitalisation jusqu l aval, en valuant les processus de soins, les organisations 3. Les retours positifs des professionnels du Groupe Hospitalier Seclin-Carvin (GHSC) sur cette m thode d valuation ont amen ma r flexion sur la transposabilit possible de cette approche dans le champ m dico-social.

10 Les EHPAD rattach s du GHSC ont la particularit du groupe d tre le r sultat d une fusion de deux Centres Hospitaliers situ s dans deux d partements diff rents. Dans le cadre de leur d marche qualit , les trois EHPAD ont effectu leur valuation interne en 2012 et leur valuation externe en 2014. Ces valuations ont t pilot es par la Cellule Qualit bas e sur le site de Seclin (Nord) et travaill e avec les quipes sur le terrain en suivant la m thodologie propos e par l ANESM. Une tape essentielle dans un contexte de restructuration et de changement organisationnel, afin que les professionnels, notamment ceux exer ant sur le site du Pas-de-Calais, s approprient la d marche et ni per oivent pas une remise en cause de leurs comp tences et leurs pratiques par un autre tablissement.


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