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La prise en charge globale, notion fédératrice du projet ...

Muriel KARASOGLU - M moire de l cole Nationale de la Sant Publique - 2002 Directeur des soinsPromotion 2002LA prise EN charge globale, notion FEDERATRICE DU projet DESOINS : QUELLE STRATEGIE POUR LEDIRECTEUR DES SOINS ?Muriel KARASOGLUM uriel KARASOGLU - M moire de l cole Nationale de la Sant Publique - 2002Je remercie toutes les personnes qui m ont apport uneaide au cours de ce travail, en particulier :Gonzalo Alvestegui, sociologue, charg d tude l ENSP pour son clairage th orique,Genevi ve Page, Directeur des Soins, pour son soutienm thodologique,Nadine, pour son aide logistique,Mes coll gues, les intervenants, les quipes qui m ontpermis d changer et qui ont apport leur collaborationdans la r alisation de ce m moire,Et enfin, ma petite famille, M lody et M lissaMuriel KARASOGLU - M moire de l cole Nationale de la Sant Publique - -CHAPITRE PREMIER : LE CADRE DE LA DE CADRE prise EN charge th r DE L UNIT .. DE L UNIT.

aide au cours de ce travail, en particulier : Gonzalo Alvestegui, sociologue, chargé d’étude à l’ENSP ... comprendre l’influence de l’organisation et du management sur ces représentations. ... projets de soins infirmiers, elle se poursuivra par des entretiens auprès de cadres de deux

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1 Muriel KARASOGLU - M moire de l cole Nationale de la Sant Publique - 2002 Directeur des soinsPromotion 2002LA prise EN charge globale, notion FEDERATRICE DU projet DESOINS : QUELLE STRATEGIE POUR LEDIRECTEUR DES SOINS ?Muriel KARASOGLUM uriel KARASOGLU - M moire de l cole Nationale de la Sant Publique - 2002Je remercie toutes les personnes qui m ont apport uneaide au cours de ce travail, en particulier :Gonzalo Alvestegui, sociologue, charg d tude l ENSP pour son clairage th orique,Genevi ve Page, Directeur des Soins, pour son soutienm thodologique,Nadine, pour son aide logistique,Mes coll gues, les intervenants, les quipes qui m ontpermis d changer et qui ont apport leur collaborationdans la r alisation de ce m moire,Et enfin, ma petite famille, M lody et M lissaMuriel KARASOGLU - M moire de l cole Nationale de la Sant Publique - -CHAPITRE PREMIER : LE CADRE DE LA DE CADRE prise EN charge th r DE L UNIT .. DE L UNIT.

2 projet DE -CHAPITRE 2 : L METHODOLOGIE ANALYSE DES PROJETS DES SERVICES DE SOINS indicateurs population interview th mes abord s dans les LIMITES l analyse des KARASOGLU - M moire de l cole Nationale de la Sant Publique - RESULTATS DE L ANALYSE DES projets de SOINS r sultats de l analyse des projets de soins connaissance du projet de soins existence d un projet de valeurs et pratiques notion de prise en charge globale du le de l encadrement dans la prise en charge globale du organisation et la structure de l unit .. gie de la Direction des -CHAPITRE TROIS : SYNTHESE ET DES re hypoth hypoth me hypoth me hypoth UNE STRATEGIE DANS L ELABORATION DU projet DESOINS FAVORISANT LA prise EN charge GLOBALE DU DU projet DE SOINS du projet de soins dans le projet d projet des d une de la Direction des OP RATIONNELLE DU projet DE d un axe d am lioration : Favoriser la prise en chargeglobale du d valuation de l axe d am KARASOGLU - M moire de l cole Nationale de la Sant Publique - L ENCADREMENT DANS LA prise EN charge GLOBALEDU CADRE ET LE management STRAT CADRE ET LE management OP OUTILS D ORGANISATION ET DE GESTION DES SOINS FAVORABLESA UNE prise EN charge GLOBALE DU DOSSIER DE RECUEIL DE FICHE DE DU SENS AUX KARASOGLU - M moire de l cole Nationale de la Sant Publique - 2002 Liste des sigles utilis : Organisation Mondiale de la Sant : Sch ma R gional d Organisation Sanitaire et : Commission du Service de Soins.

3 Instrument Global d Evaluation de la Qualit des Soins : Directeur de : Agence Nationale d Accr ditation et d Evaluation en Sant Muriel KARASOGLU - M moire de l cole Nationale de la Sant Publique - 2002 INTRODUCTIONL h pital a connu une importante volution ces trente derni res ann es. Cette volution ainduit un changement dans les pratiques professionnelles et dans la prise en charge la Loi Hospitali re du 31 juillet 1991, il est demand aux Etablissements de Sant de commencer par une valuation des pratiques professionnelles, des modalit sd organisation des soins et de toute action concourant une prise en charge globaledu patient 1. Dans l avant propos du rapport du Haut comit de la R forme Hospitali re,Bernard DEVULDER, alors Ministre du Travail et des Affaires Sociales, insiste sur len cessaire recentrage du dispositif d offre de soins d hospitalisation autour du maladedont les besoins doivent tre mieux pris en compte.

4 Il convient de passer d une priseen charge centr e sur la pathologie une prise en charge pluridisciplinaire de la personnesoign lement, la profession soignante se d tache progressivement d un mod le calqu surle mod le m dical au profit d un mod le infirmier centr sur les besoins de l individu etn cessitant la cr ation d outils propres : dossiers de soins, d marche de soins, valuationdes th ories de soin se d veloppent et en France, l volution se caract rise travers lestextes r glementaires. Ces d finitions ne se veulent pas statiques, ni limitatives ; ellesofficialisent la reconnaissance par le l gislateur de l existence des soins infirmiers. Denombreuses d finitions se sont succ d es dans les programmes d enseignement des tudes d infirmi res notamment : 1972, 1979, 1992, et dans les lois relatives l exerciceprofessionnel puis dans les d crets d application dont le dernier du 11 f vrier 2002 relatif auxactes professionnels et l exercice de la profession infirmi nous pouvons l observer travers les crits professionnels ou r glementaires quenous d velopperons plus tard dans ce travail, la notion de prise en charge globale estreconnue par tous, mais dans les pratiques, elle n est pas toujours transf r e.

5 Ceci nousam ne nous interroger sur la repr sentation que les professionnels ont de la prise en 1 Article L 710-4 de la Loi n 91-748 du 31 juillet 1991 Muriel KARASOGLU - M moire de l cole Nationale de la Sant Publique - 2002charge globale du patient. Nous pouvons nous poser la question galement sur le sens desvaleurs d une mani re g n rale, et leur appropriation dans les pratiques de soins. Nousferons r f rence une phrase de Bernard Honor : les acteurs de sant travaillent dansdes directions diff rentes dont les extr mes sont la r paration et la pr vention, lasant individuelle et collective, sans que leurs efforts puissent r ellement seconjuguer par manque de concertation sur une prise en charge globale. 2 Une exp rience de deux ann es dans la fonction de Directeur des Soins, l opportunit d unnouveau projet d tablissement construire, m ont amen proposer une d marche dansl laboration du projet de soins infirmiers, lui-m me inscrit dans une d marche institutionnelledans le cadre du projet d partir d un document manant de l Agence R gionale d Hospitalisation de Picardie, relatifaux recommandations pour l laboration des projets d tablissements, nous avons pu noterque le patient est positionn au c ur du projet d tablissement et qu une prise encharge globale du patient dans tous ses aspects (biologique, psychique, social) est rechercher de mani re de l laboration de la politique de soins, une r elle difficult a t soulev e parl encadrement concernant la r flexion sur les valeurs et notamment celles portant sur la priseen charge globale du patient.

6 Les cadres n avaient pas la m me repr sentation de cettenotion et se mettre d accord sur le sens des mots a t enrichissant mais nous a laiss interrogative. D finir les crit res d valuation sous tendant ces valeurs a t une autredifficult .Le projet de soins valid et diffus , nous avons pu nous rendre compte que les valeursd fendues par l quipe d encadrement et les quipes soignantes n taient pas transf r esdans les pratiques de cheminement nous a amen nous int resser la notion de prise en charge globale, et tenter de r fl chir sur les obstacles au transfert dans les pratiques bibliographie et les entretiens exploratoires r alis s aupr s d infirmi res, d aidessoignantes et de cadres nous ont confort dans ces observations. 2 HONORE Bernard : colloque national des services de soins 17 septembre 2001 Palais duLuxembourg : nouveaux regards sur les professionnels de sant , quelles compl mentarit sprofessionnelles ?

7 Muriel KARASOGLU - M moire de l cole Nationale de la Sant Publique - 2002 Une des probl matiques que doit r soudre le Directeur des Soins, est de faire en sorte queles valeurs v hicul es dans le projet de soins infirmiers soient transf r es dans les mener notre tude, nous allons pr senter le cadre de la probl matique, puisl environnement th orique dans lequel nous allons d finir la notion de prise en chargeglobale, travers l histoire et la r glementation. Nous allons nous appuyer sur l analysesociologique pour aborder les repr sentations et les concepts de structures et d acteurs etcomprendre l influence de l organisation et du management sur ces repr tudierons aussi le projet de soins r flexion nous permettra d envisager la strat gie que le Directeur des Soins devramettre en place pour permettre une prise en compte de la notion de prise en charge globaleet son transfert dans les pratiques de enqu te s effectuera aupr s de trois directions des soins infirmiers et l analyse de troisprojets de soins infirmiers, elle se poursuivra par des entretiens aupr s de cadres de deuxunit s par tablissement.

8 Avec des infirmi res et des aides soignantes de ces unit troisi me chapitre s intitulera orientations professionnelles et fera suite aux r sultatsobtenus dans l enqu KARASOGLU - M moire de l cole Nationale de la Sant Publique - 20021 - CHAPITRE PREMIER : LE CADRE DE LAPROBLEMATIQUELa finalit de ce chapitre est d approfondir le questionnement de d part pour aborderl clairage th orique qui nous permettra d noncer nos hypoth ses de est important d avoir une vision claire et pr cise de la notion de prise en charge globale, que celle ci soit comprise et partag e par tous, qu elle constitue une base de r flexionpermettant de donner du sens au soin. Le projet de soin peut permettre de donner vie auxvaleurs par la coh rence des propos, des crits et des nous pensons que la prise en charge globale est une notion f d ratrice dans le projet desoins infirmiers, il conviendra de la d finir et nous avons pu rep rer quelques situations desoins et de prise en charge de patients qui peut nous interpeller sur le transfert d un certainnombre de valeurs dans les pratiques SITUATIONS DE SOINS1er cas :Madame D.

9 80 ans, pensionnaire d une maison de retraite est hospitalis e pendant 10 joursdans le service de m decine pour alt ration de l tat g n ral. Apr s une nette am lioration,le m decin du service autorise la sortie pour le lendemain. Les papiers sont pr par s avec lalettre de sortie, les ordonnances, et l ambulance est pr vue pour le lendemain apr s midi 14 heures. L ambulance vient chercher Madame D. le lendemain et la ram ne la maisonde : La sortie est pr vue le samedi, la maison de retraite n a pas t pr venue, lem decin traitant ne passera pas avant lundi. La famille vient le samedi pour voir Madame constate qu elle n est plus dans le service. Cette famille qui avait pr vu en accord avec lamaison de retraite de prendre la dame quelques temps chez eux. Ces consignes avaient t notifi es par l infirmi re sur le dossier de soins au d but de l KARASOGLU - M moire de l cole Nationale de la Sant Publique - 20022 me cas :Monsieur G.

10 54 ans est hospitalis en m decine pour stade terminal d un cancer du traitement est essentiellement antalgique. De nombreux soins techniques sont pr vus aucours de la journ e comme dans la nuit. Monsieur G. a beaucoup de difficult s pour dormirmalgr une aide m : Lors de la transmission l quipe du matin, l infirmi re de nuit notifie sur ledossier infirmier : Pas de me cas :Madame L. 67 ans arrive aux urgences suite une chute. Le diagnostic de fracture del avant-bras est pos e et un pl tre est pr vu. 2 heures apr s, madame L. quitte les urgencesavec une voisine venue l : Madame L. est droiti re. Sa fracture se situe droite. Elle vit seule, sa famillehabite loin et sa voisine travaille dans la journ trois situations montrent que, malgr des soins de qualit , la prise en charge globale dupatient n a pas t prise en prise en charge globale est une notion et non une valeur mais repose sur des valeurs, cequi nous am nera nous interroger sur le transfert des valeurs dans les pratiques de Qu est-ce qui emp che ce transfert ?


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