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UN GUIDE DES BONNES PRATIQUES EAU POTABLE,

UN GUIDE DES BONNES PRATIQUES EAU POTABLE, BIODIVERSIT et D VELOPPEMENT La Convention sur la diversit biologique est un accord international qui traite des questions de biodiversit . Etablie en 1992, elle compte 192 Parties aujourd hui et poursuit trois objectifs majeurs: 1. Conserver de la diversit biologique, 2. Utiliser la diversit biologique de fa on durable, et 3. Partager les avantages de la diversit biologique de fa on juste et quitable. Le Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique a t mis en place pour soutenir les objectifs de la Convention. Ses principales fonctions consistent pr parer et organiser les r unions de la Conf rence des Parties (COP) et des autres organes de la Convention, soutenir les Parties, en fonction de leurs besoins, et coordonner avec les autres organismes internationaux concern s. Le Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique a mis en place l unit de la diversit biologique pour le d veloppement en 2008 avec le soutien des gouvernements fran ais et allemand.

Avant-propos des guides de bonnes pratiques La consevation et l’utilisation ationnelle de la divesité biologi ue ainsi ue l’élimination de l’extême

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1 UN GUIDE DES BONNES PRATIQUES EAU POTABLE, BIODIVERSIT et D VELOPPEMENT La Convention sur la diversit biologique est un accord international qui traite des questions de biodiversit . Etablie en 1992, elle compte 192 Parties aujourd hui et poursuit trois objectifs majeurs: 1. Conserver de la diversit biologique, 2. Utiliser la diversit biologique de fa on durable, et 3. Partager les avantages de la diversit biologique de fa on juste et quitable. Le Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique a t mis en place pour soutenir les objectifs de la Convention. Ses principales fonctions consistent pr parer et organiser les r unions de la Conf rence des Parties (COP) et des autres organes de la Convention, soutenir les Parties, en fonction de leurs besoins, et coordonner avec les autres organismes internationaux concern s. Le Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique a mis en place l unit de la diversit biologique pour le d veloppement en 2008 avec le soutien des gouvernements fran ais et allemand.

2 Cette unit a pour objectif de promouvoir l int gration de la conservation de la diversit biologique et des objectifs de r duction de la pauvret la planification de la conservation (plans d action et strat gies nationales sur la diversit biologique) et du d veloppement (documents strat giques de r duction de la pauvret ou strat gies de d veloppement durable). Remerciements : Ce GUIDE a t labor avec le soutien financier du Minist re fran ais des affaires trang res et europ ennes. Un soutien institutionnel a t apport par la Convention de Ramsar sur les zones humides. Concept et gestion des guides de BONNES PRATIQUES par Eric Belvaux (CDB); concept, texte et gestion de la publication par David Coates (CDB); recherches et r daction par Kendra Pierre-Louis, Steven Blumenfeld et Carmen Lu (CDB); pr paration par Jacqueline Grekin et Kieran Noonan-Mooney (CDB); pr paration et mise en page par Christopher Hogan (CDB). Le secr tariat de la Convention sur la diversit biologique souhaite remercier Elizabeth Khaka du PNUE pour sa contribution.

3 2010, Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique. Les utilisateurs peuvent t l charger, r utiliser, r imprimer, modifier, distribuer et/ou copier le texte, les figures et les tableaux de cette publication condition de citer la source. Toute reproduction de photographies doit faire l objet d une autorisation de la part des titulaires de droits. Source : Secr tariat de la Convention sur la diversit biologique. 2010. Eau potable, biodiversit et d veloppement : Un GUIDE des BONNES PRATIQUES . Montr al, 55 + iii pages. Cr dits photographiques : (premi re page, de haut en bas) : Photographers of Tilonia; de Jong Lantink; Photos; PNUE-Alpha Press. ISBN: 92-9225-240-2 Avant-propos ii I. Introduction Objectif et port e de ce GUIDE 1 Eau potable et r duction de la pauvret 3 Le cycle de l eau 7 Quel lien y a-t-il avec la biodiversit ? 9 II.

4 BONNES PRATIQUES l ments de BONNES PRATIQUES dans le domaine de l eau potable 12 R flexions concernant l eau potable, la biodiversit et le d veloppement 13 Outils juridiques et normatifs 15 Approches de gestion int gr e L approche par cosyst me 17 La gestion int gr e des ressources en eau 19 Les approches li es aux for ts 21 Coop ration internationale 23 Mesures, donn es de r f rence, rapports, contr les de gestion, suivi et valuation 25 Instruments conomiques, financiers et fond s sur les m canismes de march 27 Renforcement des capacit s 29 ducation et communication 31 III. Ressources Programme de travail de la CDB sur la diversit biologique des eaux int rieures 33 Liste des points v rifier dans le cadre des BONNES PRATIQUES 35 R f rences 38 Informations, outils et orientations suppl mentaires 41 Contenu du CD-Rom 42 i CONTENU Avant-propos des guides de BONNES PRATIQUES La conservation et l utilisation rationnelle de la diversit biologique ainsi que l limination de l extr me pauvret font partie des principaux d fis du monde d aujourd hui.

5 La communaut internationale a pris conscience du lien troit qui existe entre ces deux d fis et de la n cessit d une r ponse coordonn e. La protection de la biodiversit est indispensable pour lutter contre la pauvret et parvenir au d veloppement durable. 70 % des personnes en situation de pauvret vivent dans des zones rurales et d pendent directement de la biodiversit pour leur subsistance et leur bien- tre. Parce qu elles disposent d une marge de man uvre limit e pour ce qui est de leurs moyens de subsistance, ces personnes ressentent de mani re plus importante les effets de la d gradation de l environnement. Les objectifs du Mill naire pour le D veloppement (OMD) ont t tablis en 2000 par les Nations Unies afin de combattre la pauvret , la faim, la maladie, l illettrisme, l in galit entre les sexes et la d gradation de l environnement. Parmi ces objectifs figure l Objectif 2010 pour la Biodiversit fix en 2002 par la Convention sur la diversit biologique, qui visait assurer, l ch ance 2010, une forte r duction du rythme de perte de diversit biologique.

6 La biodiversit est n cessaire pour atteindre l ensemble des objectifs OMD et remplir cet engagement international d ici 2015. Il est capital d tablir des liens entre la biodiversit , la r duction de la pauvret et le d veloppement. cet gard, il convient de renforcer les droits des personnes en situation de pauvret sur les ressources et de d velopper des mesures financi res incitatives pr voyant le versement ces personnes d favoris es qui vivent dans des r gions riches en termes de biodiversit d une compensation financ e par les personnes qui profitent des services offerts par cette biodiversit . Il s agit galement de d velopper des partenariats et de renforcer la collaboration entre le secteur de la biodiversit et le secteur du d veloppement. Cette s rie de guides vise tablir les BONNES PRATIQUES pour la conservation de la biodiversit et la r duction de la pauvret dans diff rents secteurs du d veloppement.

7 Nous esp rons que ces guides fourniront une aide pratique aux gouvernements, aux agences de d veloppement, aux entreprises et aux organisations non gouvernementales en vue d assurer une troite collaboration au niveau des activit s de conservation de la biodiversit et de r duction de la pauvret . Ahmed Djoghlaf, Secr taire ex cutif Convention sur la diversit biologique ii AVANT-PROPOS Avant-propos de la Convention de Ramsar sur les zones humides La Convention de Ramsar a, depuis longtemps, compris l importance d une planification rigoureuse et d une bonne gestion afin d assurer la durabilit des ressources mondiales en eau. Nous avons en outre mis en vidence le r le cl que jouent les zones humides, sous toutes leurs formes, au cours des d bats concernant la mani re de garantir un acc s suffisant l eau potable pour tous les peuples. Il appara t comme vident que la distribution in gale des ressources en eau potable ainsi que la pollution et la surexploitation de nombreuses ressources en eau potable dans le monde entier n cessitent des mesures urgentes visant au d veloppement et la mise en place de politiques et d institutions rationnelles et quilibr es et la sensibilisation des responsables politiques et de la population aux meilleures PRATIQUES d velopp es au fil du temps.

8 Nous nous r jouissons de la publication de ce GUIDE des BONNES PRATIQUES sur l eau potable et ses liens avec la biodiversit et la r duction de la pauvret . bien des gards, les meilleures PRATIQUES pr sent es dans ce GUIDE viennent tayer les messages d livr s dans les orientations adress es aux Parties contractantes la Convention de Ramsar concernant une large s rie de probl mes connexes aff rents, notamment, la n cessit de mettre en place une planification nationale multisectorielle, de proc der des valuations des services cosyst miques, de d velopper des approches globales int gr es pour les cosyst mes et la gestion de l eau, de sensibiliser la population par l ducation et des techniques de gestion participatives et, bien souvent, de renforcer la collaboration internationale au niveau des ressources en eau partag es. Nous f licitons le secr tariat de la Convention sur la diversit biologique pour la publication de ce GUIDE pr cis et utile ainsi que pour toute la s rie dont ce dernier fait partie et nous ne manquerons pas de le recommander aux Parties notre Convention.

9 M. Anada Ti ga Secr taire g n ral Convention sur les zones humides (Ramsar, Iran, 1971) iii AVANT-PROPOS Objectif et port e de ce GUIDE L eau repr sente notre ressource naturelle la plus pr cieuse. Elle est indispensable tous les besoins humains fondamentaux, notamment, l alimentation, l eau potable, l assainissement, la sant , l nergie et le logement. Sa gestion ad quate constitue le d fi le plus urgent dans le domaine des ressources naturelles. Sans eau, nous n aurions ni soci t , ni conomie, ni culture, ni vie. De par sa nature m me et ses usages multiples, l eau est un sujet complexe. M me si l eau constitue un enjeu mondial, les probl mes et solutions se situent souvent un niveau local. Ce GUIDE porte sur une seule dimension de l eau mais pas la moindre: la consommation de l eau potable par les tres humains. Nombreuses sont les personnes qui ne r fl chissent jamais la provenance de l eau. Nous n avons qu tourner un robinet et celle-ci appara t.

10 Des milliards de personnes du monde entier n ont pas ce luxe et sont, chaque jour, oblig es de se battre pour trouver de l eau, affrontant la maladie, la mort, la d tresse et l injustice sociale : les femmes et les enfants sont particuli rement touch s. L'acc s l eau potable repr sente un des principaux l ments permettant de d terminer le niveau de pauvret . Notre environnement naturel fournit de l eau potable propre. C est la biodiversit qui permet l environnement de produire cette eau potable. La Convention sur la diversit biologique (CDB) soutient la reconstitution et la conservation de la diversit biologique des cosyst mes afin d'am liorer l'acc s l'eau potable propre et ainsi r duire la pauvret . En utilisant les services que les bassins versants salubres et les cosyst mes d'eau douce fournissent naturellement, les villes et les zones rurales peuvent purifier l'eau potable et r aliser d'autres objectifs qu elles s taient fix es pour un co t bien inf rieur celui des alternatives technologiques classiques.


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