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éduscol - Education

Duscol Utile pour les rythmes scolaires Ressources maternelle Explorer le monde du vivant, des objets et de la mati re Orientations g n rales Continuit s et ruptures Langage Retrouvez eduscol sur : Septembre 2015. Table des mati res Orientations g n rales pour le domaine Explorer le monde du vivant, des objets et de la mati re 4. Avant-propos 4. 1. Pourquoi et comment explorer le monde du vivant, des objets et de la mati re ? 4. 2. Quelles laborations intellectuelles pour ces activit s d'exploration du monde ? 5. 3. Comment conduire des discussions et des actions mat rielles ? 6. 4. Comment organiser des moments d'exploration du monde ? 8. Bibliographie 11. Pr sentation de la carte heuristique 12. volutions entre les programmes de 2008 et de 2015 14. Tableau comparatif des attendus de fin de cycle dans les programmes de 2008. et de 2015, domaine Explorer le monde 15.

avec précision les élaborations intellectuelles qui sont à leur portée. Dans certains cas, il peut s’agir d’une première appréhension de concepts généraux qui se construiront progressivement tout au long de la scolarité (concepts de vivant, de matière…). Ces concepts seront alors abordés par des entrées

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1 Duscol Utile pour les rythmes scolaires Ressources maternelle Explorer le monde du vivant, des objets et de la mati re Orientations g n rales Continuit s et ruptures Langage Retrouvez eduscol sur : Septembre 2015. Table des mati res Orientations g n rales pour le domaine Explorer le monde du vivant, des objets et de la mati re 4. Avant-propos 4. 1. Pourquoi et comment explorer le monde du vivant, des objets et de la mati re ? 4. 2. Quelles laborations intellectuelles pour ces activit s d'exploration du monde ? 5. 3. Comment conduire des discussions et des actions mat rielles ? 6. 4. Comment organiser des moments d'exploration du monde ? 8. Bibliographie 11. Pr sentation de la carte heuristique 12. volutions entre les programmes de 2008 et de 2015 14. Tableau comparatif des attendus de fin de cycle dans les programmes de 2008. et de 2015, domaine Explorer le monde 15.

2 Langage et exploration du monde 18. Curiosit , exp riences, apprentissages et langage 18. Le langage oral 19. L'oral et la production de traces 20. Dominantes et volution du r le de l'enseignant de la petite section la grande section 22. Minist re de l' ducation nationale, de l'Enseignement sup rieur et de la Recherche Ressources maternelle - Explorer le monde 3. Orientations g n rales. Continuit s et ruptures. Langage. Orientations g n rales pour le domaine Explorer le monde du vivant, des objets et de la mati re . Avant-propos Ces textes courts s'adressent tous les enseignants afin d'accompagner leur compr hension des nouveaux programmes de cycle 1. Certains conseils pourront tre consid r s comme des vidences pour ceux qui les mettent d j en uvre dans leur pratique quotidienne, mais ils pourront guider utilement certains enseignants d butants ou plus exp riment s qui h sitent parfois se lancer dans des activit s qu'ils jugent difficiles mener.

3 Ces textes ne sont pas des outils pr ts l'emploi pour faire la classe (outils d sormais fort nombreux et facilement accessibles1). Toutefois, dans le cadre de la libert . p dagogique de chacun, en suivant les orientations fix es par les nouveaux programmes, ils pourront aider les enseignants faire des choix qui tiennent compte de la sp cificit des l ves de maternelle et de la diversit des contextes de classe. Les auteurs s'appuient sur des travaux de recherche2 qui ont fourni des pistes pour comprendre ce que pouvaient r ellement apprendre de tr s jeunes l ves, mais aussi ce que pouvaient mettre en uvre les enseignants de maternelle pour y parvenir. 1. Pourquoi et comment explorer le monde du vivant, des objets et de la mati re ? Comme l'indique le texte du programme, ce domaine d'apprentissage doit aider les enfants d couvrir, organiser et comprendre le monde qui les entoure.

4 Les enseignants am nageront des situations qui permettront aux l ves d'observer, de formuler des interrogations plus rationnelles, de manipuler, de fabriquer, afin de les amener se familiariser avec les objets, la mati re et distinguer le vivant du non vivant. Le lien avec les sciences et la technologie semble vident tant par les activit s sugg r es que par certains termes utilis s (vivant, objets, mati re). Pourtant, explorer le monde ne se r duit pas . faire des sciences ou de la technologie. Comme le rappelle le texte du programme introductif aux cinq domaines d'apprentissage, chaque situation p dagogique est riche pour l'enfant de multiples possibilit s d'interpr tations et d'actions. L' cole maternelle doit utiliser l'ensemble des approches pour enrichir les exp riences d'exploration du monde : approche rationnelle - qu'on pourrait qualifier de scientifique mais aussi sensible (voire affective).

5 En maternelle, le monde explorer ne doit pas faire l'objet d'une approche disciplinaire qui serait contraire l'esprit du programme. D'une part, il est n cessaire de prendre en compte le tissage 3 possible entre les diff rents domaines d'apprentissage et d'autre part, les activit s doivent tre con ues partir de l'implication de chacun des enfants et non exclusivement partir de contenus disciplinaires qui leur seraient ext rieurs. Les savoirs et m thodes scientifiques et techniques doivent tre consid r s comme des rep res qui orientent le travail des enseignants plut t que comme des contenus transmettre aux l ves de fa on syst matique. 1 Fondation La main la p te : 2 Cf. bibliographie page 11. 3 La recherche men e par Fr d ric Charles a montr l'importance de ce tissage dans les pratiques professionnelles des enseignants de maternelle (Charles, 2012).

6 Minist re de l' ducation nationale, de l'Enseignement sup rieur et de la Recherche 4 Ressources maternelle - Explorer le monde Orientations g n rales. Continuit s et ruptures. Langage. Le choix de titre retenu dans cette partie des nouveaux programmes - Explorer le monde - n'est pas anodin. Explorer est un verbe d'action qui sous-entend une action effective de chaque enfant. Si l'on file la m taphore du voyage, cette exploration suppose la rencontre avec un monde inconnu. Le voyage comporte n cessairement une part d'incertitude pour les enfants mais aussi pour leur enseignant. L'enseignant, qui a con u l'itin raire en pr parant les parcours d'apprentissage, peut toujours craindre de perdre un voyageur en route. Les travaux de recherche tablissent que, quelle que soit la qualit . de la pr paration, il subsiste toujours des impr vus en cours de route.

7 L'enseignant sera parfois conduit . improviser4. Cette improvisation - qui est une forme indispensable d'adaptation une situation inattendue - suppose qu'il puisse s'appuyer sur un ventail de pratiques possibles (v cues par lui-m me ou par d'autres enseignants) et sur une certaine connaissance des cueils viter. Cette exploration du monde permet une familiarisation pratique des l ves avec des objets, des ph nom nes, des instruments, des actions et des probl mes qu'ils n'ont pas encore rencontr s dans leur vie quotidienne. Cette familiarisation pratique s'appuie sur des rencontres suffisamment riches et vari es de fa on constituer un capital d'exp riences. Les activit s d'exploration du monde conduisent galement des premi res laborations intellectuelles qui sont des interm diaires entre les repr sentations spontan es des enfants, construites dans leur vie quotidienne, et les contenus disciplinaires qui seront abord s plus tardivement dans la scolarit.

8 2. Quelles laborations intellectuelles pour ces activit s d'exploration du monde ? ce stade de la scolarit , les contenus disciplinaires (savoirs, concepts ) constituent encore un horizon pour les enfants engag s dans cette exploration du monde. Il est donc n cessaire d'identifier avec pr cision les laborations intellectuelles qui sont leur port e. Dans certains cas, il peut s'agir d'une premi re appr hension de concepts g n raux qui se construiront progressivement tout au long de la scolarit (concepts de vivant, de mati re ). Ces concepts seront alors abord s par des entr es tr s concr tes ( levages et plantations dans la classe, transvasements, fabrications ) qui aboutiront, le plus souvent, une construction tr s partielle dont l'approfondissement se poursuivra dans les cycles suivants. Dans d'autres cas, ce qui est en jeu rel ve de connaissances communes partag es par tout adulte - connaissances qu'on ne peut pas qualifier de scientifiques ou techniques - mais qui constituent un progr s par rapport aux modes de pens e spontan s des jeunes enfants.

9 Plus g n ralement, un des enjeux de cette exploration du monde est de faire voluer les enfants d'un point de vue spontan . un point de vue plus rationnel afin qu'ils construisent progressivement une premi re vision objective du monde qui les entoure. Cette vision objective sera exprim e par des moyens divers en fonction de l' ge des enfants et des possibilit s de chacun (expression orale, dessins, gestes ). La vari t des modalit s d'expression pourra encore s'appuyer sur des actions concr tes sur des objets et n'aboutira pas n cessairement des formulations canoniques qui auraient finalement peu de sens pour les enfants. Des exemples d' laborations possibles L'interpr tation scientifique de la flottaison en termes de principe d'Archim de ou de densit repose sur des notions physiques ou math matiques (forces, volume, rapport) qui ne sont abord es qu'.

10 Partir du cycle 3. Cela n'emp che pas des enfants de grande section de comprendre que la flottaison peut d pendre de la substance (concept que les enfants construisent en fin de maternelle) ou de la forme donn e l'objet. Cela ne les emp che pas non plus de comprendre qu'on fait couler un petit bateau si 4 La th se de Fr d ric Charles (2012) a montr que la capacit d'improvisation est une comp tence cl pour les enseignants de l' cole maternelle Minist re de l' ducation nationale, de l'Enseignement sup rieur et de la Recherche Ressources maternelle - Explorer le monde 5. Orientations g n rales. Continuit s et ruptures. Langage. on met trop de billes dedans. Tout ceci ne signifiera pas pour autant que les enfants ont compris qu'il y a une augmentation du poids volume gal et encore moins que la force exerc e par l'eau sur l'objet (pouss e d'Archim de) est gale en intensit au poids du volume d'eau d plac.


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