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Fiche didactique : La perspective actionnelle 1 Adapt par le GT LV 78 partir d un document d Amandine Belleville Professeure d anglais au coll ge Pierre et Marie Curie - Dreux La perspective actionnelle En 2005, le minist re de l Education Nationale a lanc un Plan de r novation de l'enseignement des langues vivantes trang res qui concerne tous les l ves de l' cole l mentaire au lyc e. L'objectif de ce plan est d'am liorer le niveau des l ves dans deux langues trang res dans un contexte d'ouverture europ enne et internationale, notamment en renfor ant les comp tences orales des l ves et en s'appuyant sur le Cadre Europ en Commun de R f rence pour les Langues r dig par le Conseil de l'Europe en 2001. Le CECRL, qui est un outil visant fournir une base commune pour l enseignement et l apprentissage des langues vivantes, propose les quatre axes de r flexion suivants : - Les six niveaux communs de r f rence allant d A1 C2 - Les cinq activit s langagi res : communiquer, compr hension orale, compr hension crite, production orale en continu, production crite - Les trois composantes de la comp tence communicative : la composante linguistique, la composante sociolinguistique, la composante pragmatique.

Fiche didactique : La perspective actionnelle 1 Adapté par le GT LV 78 à partir d’un document d’Amandine Belleville –Professeure d’anglais au collège Pierre et Marie Curie - Dreux La perspective actionnelle En 2005, le ministère de l’Education Nationale a lancé un Plan de rénovation de l'enseignement des langues vivantes étrangères qui concerne tous les élèves de …

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1 Fiche didactique : La perspective actionnelle 1 Adapt par le GT LV 78 partir d un document d Amandine Belleville Professeure d anglais au coll ge Pierre et Marie Curie - Dreux La perspective actionnelle En 2005, le minist re de l Education Nationale a lanc un Plan de r novation de l'enseignement des langues vivantes trang res qui concerne tous les l ves de l' cole l mentaire au lyc e. L'objectif de ce plan est d'am liorer le niveau des l ves dans deux langues trang res dans un contexte d'ouverture europ enne et internationale, notamment en renfor ant les comp tences orales des l ves et en s'appuyant sur le Cadre Europ en Commun de R f rence pour les Langues r dig par le Conseil de l'Europe en 2001. Le CECRL, qui est un outil visant fournir une base commune pour l enseignement et l apprentissage des langues vivantes, propose les quatre axes de r flexion suivants : - Les six niveaux communs de r f rence allant d A1 C2 - Les cinq activit s langagi res : communiquer, compr hension orale, compr hension crite, production orale en continu, production crite - Les trois composantes de la comp tence communicative : la composante linguistique, la composante sociolinguistique, la composante pragmatique.

2 - La perspective actionnelle : une nouvelle perspective pour apprendre et enseigner les langues vivantes. Le chapitre 2 du CECRL est consacr la perspective actionnelle . Cette nouvelle approche constitue l un des points cl s de l enseignement et de l apprentissage des langues vivantes trang res. Mais qu est-ce que la perspective actionnelle ? Avant d aborder concr tement la mise en place de cette perspective actionnelle dans nos classes, je vous propose de revenir sur la d finition donn e par le CECRL. La perspective privil gi e [..] est, tr s g n ralement aussi, de type actionnel en ce qu elle consid re avant tout l usager et l apprenant d une langue comme des acteurs sociaux ayant accomplir des t ches (qui ne sont pas seulement langagi res) dans des circonstances et un environnement donn s, l int rieur d un domaine d action particulier. 1. Les grands principes de la perspective actionnelle : a) L l ve est un acteur social : L enseignant doit consid rer l l ve comme acteur de ses apprentissages.

3 Il le met en activit et introduit cette occasion la langue et la culture comme instruments d action et non seulement de communication. Fiche didactique : La perspective actionnelle 2 Adapt par le GT LV 78 partir d un document d Amandine Belleville Professeure d anglais au coll ge Pierre et Marie Curie - Dreux On ne communique plus seulement pour parler avec l autre comme le proposait l approche communicative des ann es 1980 mais on communique pour agir avec l autre. Les formes verbales, les structures grammaticales, le lexique, la phon tique - aussi appel s composante linguistique - peuvent uniquement tre consid r s comme une composante des savoir-faire et des savoirs de l l ve qu il va mobiliser dans le but d agir. Ainsi, nous ne consid rerons plus la grammaire ou le lexique comme des objectifs linguistiques mais comme des outils linguistiques . Lorsque l l ve entre en action pour communiquer, il sollicitera ces trois composantes : la composante linguistique pr c demment cit e, la composante sociolinguistique (qui consid re la langue comme un ph nom ne social avec ses marqueurs de relations sociales, ses dialectes et accents) et la composante pragmatique (choix du registre de langue, choix de strat gies discursives pour atteindre un but pr cis).

4 Lorsque l enseignant sollicite l l ve pour parler autrui, il ne s agit pas seulement d un acte de parole mais il s agit avant tout d un acte social. Cette perspective repr sente un tournant dans l enseignement et l apprentissage des langues en ce sens qu elle red finit le statut de l apprenant et des t ches qu il a accomplir. Ainsi l apprenant n est plus seulement tourn vers l institution scolaire mais aussi vers la soci t . Par l -m me, les t ches qu il est amen r aliser sont la fois scolaires et b) Qu est-ce qu une t che? Qu est-ce qu une action? Il y a une t che dans la mesure o l action est le fait d un (ou de plusieurs) sujet(s) qui mobilise(nt) strat giquement des comp tences dont il(s) dispose(nt) en vue de parvenir un r sultat d termin .2 Est d finie comme t che toute vis e actionnelle que l'acteur se repr sente comme devant parvenir un r sultat donn en fonction d'un probl me r soudre, d'une obligation remplir, d'un but qu'on s'est fix.

5 3 (CECRL, p. 16). L l ve apprendra la langue par la r alisation de t ches mais il est important de garder l esprit qu il n y a t che que lorsque l l ve est motiv par l action propos e. De plus, la t che finale , qui constitue l aboutissement d une s quence p dagogique, pourra tre r alis e si l l ve est entra n tout au long de la s quence au moyen d activit s lui permettant d acqu rir les outils langagiers et culturels dont il aura besoin. En travaillant la r alisation d une t che, la langue sera utilis e comme outil de communication et conf rera ainsi une dimension authentique la situation d apprentissage. 1 La perspective actionnelle : Didactique et p dagogie par l action en Interlangue. Paola Bagnoli, Eduardo Dotti, Rosina Praderi et V ronique Ruel. 2 CECRL, extrait du chapitre 2 : Approche retenue (page 15). 3 CECRL, extrait du chapitre 2 : Approche retenue (page 15). Fiche didactique : La perspective actionnelle 3 Adapt par le GT LV 78 partir d un document d Amandine Belleville Professeure d anglais au coll ge Pierre et Marie Curie - Dreux Il est important pour nous de retenir qu'il n'y a t che que si l'action est motiv e par un objectif ou un besoin, personnel ou suscit par la situation d'apprentissage, si les l ves per oivent clairement l'objectif poursuivi et si cette action donne lieu un r sultat identifiable.

6 On pense bien entendu imm diatement la p dagogie de projet, qui est certainement la forme la plus aboutie d'une d marche actionnelle . Mais cette place centrale donn e la t che communicative concerne tous les actes p dagogiques. 4 La communication ne constitue pas un objectif, elle est un moyen au service de l action. Elle permet l l ve d agir pour r aliser la t che. 2. La mise en place de s quences actionnelles en classe de langue : Et plus concr tement, que signifie se situer dans une perspective actionnelle ? Quelles en sont les implications pour l enseignement ainsi que pour l apprentissage des langues ? Voici les d marches suivre pour pr parer une s quence p dagogique. A gauche, le point de vue de l enseignant et droite celui de l l ve. Quelques aspects m thodologiques peuvent tre r fl chis par l'enseignant pour se situer dans une perspective actionnelle . Cf. Tableau pour la construction d une s quence la page suivante.

7 4 GOULLIER F., les outils du conseil de l'Europe en classe de langues, Cadre Europ en commun et Portfolios, Ed. Didier, 21. Fiche didactique : La perspective actionnelle 4 Adapt par le GT LV 78 partir d un document d Amandine Belleville Professeure d anglais au coll ge Pierre et Marie Curie - Dreux Du c t de l enseignant Du c t de l l ve 1 re tape : La th matique Choisir une des notions culturelles du programme de la classe concern e et d terminer la probl matique. La th matique est en lien avec les centres d'int r ts des l ves. 2 me tape : Les objectifs D finir une t che en coh rence avec la probl matique de la s quence et conforme au niveau des l ves. Exposer l' l ve le but, les objectifs de la t che qui sera r aliser. 3 me tape : D finir une t che finale (ou complexe) D finir une t che en coh rence avec la probl matique de la s quence et conforme au niveau des l ves.

8 L valuation sommative peut tre diff rente de la t che finale (ou complexe). Pr ciser le produit qui sera r aliser : quoi? Pour qui? Avec qui? comment? Quand? 4 me tape : Pr voir l valuation sommative L valuation sommative porte sur l activit langagi re dominante de la s quence. Penser int grer les descripteurs du CECRL, lister les crit res de r ussite. Faire face une situation diff rente en utilisant les m mes ressources et en mobilisant les m mes comp tences langagi res que celles tudi es en classe. 5 me tape : Choisir des supports Varier les supports, choisir des supports pour la t che recensant les outils n cessaires. Apporter les outils linguistiques, langagiers, culturels n cessaires la r alisation de la t che. 6 me tape : Organiser sa s quence D finir les objectifs de chaque s ance, planifier les activit s d'entrainements en y int grant la diff renciation p dagogique. Chercher des solutions (processus), chercher des moyens (strat gies), chercher communiquer (comp tences) pour r aliser une t che.

9 Les t ches interm diaires permettent aux l ves de d velopper des comp tences et de s approprier les moyens qui lui permettront de r aliser une t che finale (ou complexe). 7 me tape : Evaluer sa s quence Les l ves ont-ils r ussi la r alisation de la t che finale (ou complexe) ? Qu entend-on par succ s de la t che ? Mobilisation des connaissances, strat gies et habilet s pour faire face une situation nouvelle, degr d investissement dans le projet, degr de r ussite l valuation sommative en fonction du niveau atteint par chaque l ve . Evaluation positive (niveaux du CECRL) Fiche didactique : La perspective actionnelle 5 Adapt par le GT LV 78 partir d un document d Amandine Belleville Professeure d anglais au coll ge Pierre et Marie Curie - Dreux 3. La p dagogie du projet : a) Selon Christian Dans l approche communicative, on se propose d apprendre aux l ves communiquer plus tard en soci t en leur demandant de communiquer en classe entre eux comme s ils taient en soci t (activit de simulation).

10 Si l on prolonge le fonctionnement de ce principe d homologie fin-moyen la perspective actionnelle (et on ne voit pas pour l instant comment ce principe pourrait tre abandonn ), on formera d sormais les l ves agir socialement en langue-culture trang re d abord en les faisant agir socialement en langue-culture trang re en classe : ce moyen a d j un nom en p dagogie g n rale, et c est la p dagogie du projet . Ceci doit devenir une notion centrale quand on tablit sa progression annuelle : l enseignant con oit des projets p dagogiques comprenant des t ches d entra nement et une t che finale (ou complexe). b) Quelques exemples de t ches de fin de s quence : Niveau Niveau cible Entr e culturelle Connaissances et comp tences associ es Formulations Activit s langagi res T che finale Cycle 2 A1 Traditions Suivre des instructions courtes et simples Let s play It is my/you turn,.. Throw the dice Ecouter pour interagir oralement Construire un jeu et savoir y jouer.


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