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LA RATION ALIMENTAIRE

1 FACULTE DE MEDECINE D ORAN PREMIERE ANNEE MEDECINE-PHYSIOLOGIE SERVICE DE NEUROPHYSIOLOGIE ET D EXPLORATION FONCTIONNELLE DU SYSTEME NERVEUX Dr F. SENOUCI LA RATION ALIMENTAIRE I/ INTRODUCTION/DEFINITION : Les besoins alimentaires de chaque jour, comprennent un aspect quantitatif de besoins nerg tiques et un aspect qualitatif correspondant la vari t et l' quilibre de ce que mange. On peut d finir en effet 6 types de nutriments devant entrer dans l'alimentation en quantit et proportions respectives convenables. Ce sont: - les protides - les glucides - les lipides - les fibres et la cellulose - l'eau - les min raux, les oligo-aliments et les vitamines. Les deux aspects quantitatif et qualitatif constituent la RATION ALIMENTAIRE de chaque jour qui doit tre quilibr e et dans les normes pour tre et garder une bonne sant.

% des différents nutriments de sa ration alimentaire. Considérant qu’on a la quantité de nutriments des 3 repas en grammes : 12 - Le petit déjeuner : le sujet a pris : 96, 8 g de glucides, 19,2 g de protides et 10,45 g de lipides - Le déjeuner : 155,66 g de glucides, 37,66 g de protides et 11,88 g de lipides ...

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  Alimentaires, Ration, Ration alimentaire

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1 1 FACULTE DE MEDECINE D ORAN PREMIERE ANNEE MEDECINE-PHYSIOLOGIE SERVICE DE NEUROPHYSIOLOGIE ET D EXPLORATION FONCTIONNELLE DU SYSTEME NERVEUX Dr F. SENOUCI LA RATION ALIMENTAIRE I/ INTRODUCTION/DEFINITION : Les besoins alimentaires de chaque jour, comprennent un aspect quantitatif de besoins nerg tiques et un aspect qualitatif correspondant la vari t et l' quilibre de ce que mange. On peut d finir en effet 6 types de nutriments devant entrer dans l'alimentation en quantit et proportions respectives convenables. Ce sont: - les protides - les glucides - les lipides - les fibres et la cellulose - l'eau - les min raux, les oligo-aliments et les vitamines. Les deux aspects quantitatif et qualitatif constituent la RATION ALIMENTAIRE de chaque jour qui doit tre quilibr e et dans les normes pour tre et garder une bonne sant.

2 Pour avoir une alimentation quilibr e il suffit de manger de tout en quantit mod r e et en puisant dans les diff rents groupes d aliments. Les besoins nerg tiques (l aspect quantitatif) sont videmment diff rents en fonction de l ge, de l activit journali re (Elles ne peuvent pas tre les m mes chez un employ de bureau et chez un travailleur de force) et des situations physiologiques (femme enceinte, allaitement, ..) ou pathologiques,.. II/ ROLE DE LA RATION ALIMENTAIRE EQUILIBREE : La RATION ALIMENTAIRE a un r le : - de compenser les d penses nerg tiques de l organisme (aspect quantitatif) ; - d apporter les diff rents constituants chimiques dont l organisme a besoin (aspect qualitatif). 2 Pour cela les nutritionnistes pr conisent une r partition pr cise de l apport nerg tique provenant des glucides, protides et lipides et un apport judicieux, d acides amin s, d acides gras essentiels, de vitamines, d eau, d ions min raux et d oligo- l ments.

3 3 La compensation des d penses nerg tiques qu assure la RATION ALIMENTAIRE est mesur e par kilocalories Kcal ou kilojoules KJ et que (1 Kcal = 4,20 KJ). Cette compensation se fait sur deux plans : - le m tabolisme de base : ou m tabolisme de repos : Il repr sente la d pense nerg tique minimale. Son valuation s effectue dans des conditions pr cises, chez un sujet allong , immobile moyennement v tu la temp rature de 19 c et jeun depuis 15 heures environ. Pour un adulte moyen, le m tabolisme de base est alors de 1600 Kcal/jour (soit 6700 KJ environ). Il varie avec l ge et le sexe. Cette d pense correspond au (service physiologique minimal) : travail du c ur et des muscles respiratoires, activit permanente du cerveau, des reins, r actions de synth se dans les cellules, vaporisation de l eau,.. - les besoins nerg tiques quotidiens : ou m tabolisme extra-basal : Ce sont les d penses exig es par les diff rentes activit s du sujet (le travail musculaire), ainsi que les d penses nerg tiques li es : - la thermor gulation, - l activit digestive, - l ge, - au sexe et certaines conditions physiologiques (pubert , gestation, allaitement), et - l motion.

4 Et aussi : - L action dynamique sp cifique des aliments (ADS) ou extra-chaleur postprandiale. Cette ADS d pend de la nature et de la quantit d'aliments ing r s et correspond l' nergie n cessaire au m tabolisme et au stockage de ces aliments. Par 4 exemple, l ADS est de 3 8 % pour les glucides et les lipides, de 20 30 % pour les protides en faibles quantit s et jusqu' 50 % pour les protides en cas d'apport massif. Chez l adulte de r f rence les d penses nerg tiques du m tabolisme extra-basal avoisinent les 4500 KJ/jour. M tabolisme basal M tabolisme extra-basal 5 III/ REGULATION DE LA RATION ALIMENTAIRE ET LE COMPORTEMENT ALIMENTAIRE : Le Comportement ALIMENTAIRE d'un individu donn est d termin par un syst me biopsychologique extr mement complexe int grant des informations multiples issues aussi bien de l int rieur de l'organisme que de son environnement.

5 Le contr le m tabolique du comportement ALIMENTAIRE est assur par des informations postprandiales pr coces passant par des signaux m taboliques, hormonaux et nerveux, et galement, plus long terme par l' tat des r serves nerg tiques et de la masse maigre. L'int gration de ces divers messages s'effectue principalement au niveau de l'hypothalamus qui est de petite taille (quelques centim tres cubes) et constitu de nombreuses paires de noyaux form s de cellules nerveuses, situ es sous le thalamus et au-dessus de l hypophyse. L hypothalamus est impliqu dans la r gulation de grandes fonctions comme la faim, la soif, le sommeil ou la temp rature corporelle. Elle est aussi impliqu e dans le comportement sexuel et les motions. Un contr le d'origine psychosociale influence galement beaucoup les sensations de faim, d'app tit et de sati t (humeur, facteurs de personnalit , conditionnements vari s).

6 Le comportement ALIMENTAIRE a pour principale fonction de r guler les apports caloriques mais, particuli rement chez l'homme, on ne peut pas n gliger les composantes neuropsychologiques (plaisir) et sociales de l'alimentation. Il faut noter qu un (m me environnement nutritionnel) n aura pas les m mes cons quences sur chaque individu la fois dans son comportement ALIMENTAIRE et dans l'utilisation m tabolique des aliments, c est le cas de l ob sit ou des facteurs g n tiques interviennent. Habituellement chez un individu normal et en bonne sant les prises alimentaires sont au nombre de trois plus une collation l apr s midi (gouter vers 16 h : pain, chocolat, confiture chez les m diterran ens ; th , biscuits chez les anglo-saxons. Les trois repas principaux sont le petit d jeuner, le d jeuner et le diner. L apport nerg tique conseill de chacun des repas 6 VI / APPORTS ET BESOINS ENERGEGETIQUES : AET correspond l apport nerg tique total.)

7 VI-A/ CLASSIFICATION PRATIQUE DES GROUPES alimentaires : 7 Un repas quilibr et complet doit tre compos e d un aliment de chaque groupe avec une r partition quitable des prises alimentaires au cours de la journ e. Pour un adulte en bonne sant avec une activit mod r e l apport journalier en nutriments : - besoin journalier en glucides est de : 5-7 g/kg/j. - besoin journalier en protides est de : 1 g/kg/j. - besoin journalier en lipides est de : 1 g/kg/j. Les conseils dans ce sens sont : - Le petit d jeuner : doit tre quilibr et complet couvrant environ 1/5 des apports quotidiens, - Le d jeuner et le diner sont les repas essentiels qui doivent tre complet et quilibr s, comportant chacun des diff rents groupes d aliments, avec un diner l ger (soupe et fruits). - Le go ter : il est recommand de fa on g n rale surtout chez les travailleurs manuels et les enfants.

8 Il faut dire que notre alimentation doit tre rationnelle devant les acides gras satur s (mati res grasses animales) qui sont responsable du mauvais lipide (LDL) et du cholest rol causant de nombreux probl mes de sant public et de pathologies cardio-vasculaires et de les remplacer de plus en plus par les mati res grasses v g tales contenant des acides gras insatur s (huile d olive). Pour les glucides : on a les glucides simple ( absorption rapide) comme le sucre de m nage : glucose et fructose ou le fructose es fruits et les glucides complexes ( absorption lente), il s agit de l amidon dans les c r ales, le riz et la pomme de terre. En plus de ces groupes alimentaires les boissons sont essentielles pour la vie cellulaire : Le besoin journalier est de 2 2,5 l chez l adulte. Une part de cette eau est pr sente dans les aliments surtout au niveau des fruits et l gumes frais (qui en contiennent environ 80%).

9 Le reste est apport par l ingestion des liquides, l eau pure repr sente le choix id al. Les boissons sucr es doivent tre utilis s de fa on rationnelle, elles contiennent des sucres rapides favorisant l ob sit , et peuvent par leur pouvoir de remplacer les autres aliments d tre un facteur de carences alimentaires . Les boissons alcoolis s sont viter et proscrire cause de leur toxicit , ils sont les causes les plus incrimin s dans les l sions h patiques (cirrhose et cancer) entravant le m tabolisme h patique correct et sont responsables du taux de mortalit lev . Les vitamines soit liposolubles ou hydrosolubles ont un r le important dans toutes les fonctions de l organisme et ils assurent notre hom ostasie. 8 Une carence importante dan l un de ces l ments peut conduire des graves cons quences. Les fibres alimentaires comme la cellulose : sont des glucides non absorbables et non dig r s.

10 Ils r gulent le transit intestinal. Leur absence dans l alimentation s accompagne d une fr quence plus lev e de certaines tumeurs malignes. 9 VI-B/ VALEUR ENERGETIQUES DES NUTRIMENTS : 1 g de glucides donne 4 Kcal ce qui correspond 17 KJ, 1g de prot ines donne 4 Kcal ce qui correspond 17 KJ, 1g de lipides donne 9 Kcal ce qui correspond 38KJ. On remarque la part importante de l nergie lib r e par les lipides. VI-C/ LES BESOINS alimentaires ET ENERGETIQUES VARIENT : L apport nerg tique total (AET) journalier conseill pour un adulte en bonne sant avec une activit mod r e est d environ 11320 KJ ce qui correspond environ 2700 Kcal pour l homme et de 2000 Kcal pour la femme. 10 L apport ALIMENTAIRE varie en fonction de l ge, du sexe, de la gestation, de l allaitement,.. Les besoins nerg tiques augmentent en cas d augmentation des besoins (activit physique importante, grossesse, pubert.)


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