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Tentatives d’escroquerie : renforcement de la …

Tentatives d escroquerie : renforcement de la vigilance de l ordonnateur et du comptable!!Face aux Tentatives d'escroquerie, soyons plus vigilants !Des cas d escroqueries ont d j t rencontr s par des ordonnateurs et des comptables publics. Certaines fraudes ont t d jou es gr ce la vigilance des agents, mais d autres n ont pu tre vit es. Il peut tre consid r , tort, que cela n arrive qu aux autres. Dans ce contexte, les actions de pr ventions r guli res sont d quoi s agit-il ?Qui est concern ?R alis e par t l phone ou par courriel, l escro-querie aux faux ordres de virement concerne les entreprises de toute taille et de tous les secteurs ainsi que l tat, les tablissements publics nationaux, les collectivit s et tablissements publics locaux ou les tablisse-ments publics de sant .Il existe deux grands types d fraude au pr sident Les escrocs demandent d effectuer en urgence un virement important un tiers pour ob ir un pr tendu ordre de la hi rarchie, sous pr texte d une fac-ture r gler, de provision de contrat ou autres.

Comment reconnaître une escroquerie ? • Modifi cation des entêtes de messages : Exemple, lors d’une réponse à un courriel d’un escroc cherchant à se faire passer pour un

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1 Tentatives d escroquerie : renforcement de la vigilance de l ordonnateur et du comptable!!Face aux Tentatives d'escroquerie, soyons plus vigilants !Des cas d escroqueries ont d j t rencontr s par des ordonnateurs et des comptables publics. Certaines fraudes ont t d jou es gr ce la vigilance des agents, mais d autres n ont pu tre vit es. Il peut tre consid r , tort, que cela n arrive qu aux autres. Dans ce contexte, les actions de pr ventions r guli res sont d quoi s agit-il ?Qui est concern ?R alis e par t l phone ou par courriel, l escro-querie aux faux ordres de virement concerne les entreprises de toute taille et de tous les secteurs ainsi que l tat, les tablissements publics nationaux, les collectivit s et tablissements publics locaux ou les tablisse-ments publics de sant .Il existe deux grands types d fraude au pr sident Les escrocs demandent d effectuer en urgence un virement important un tiers pour ob ir un pr tendu ordre de la hi rarchie, sous pr texte d une fac-ture r gler, de provision de contrat ou autres.

2 Ils peuvent galement se faire passer pour l diteur de logiciel de comptabilit , un responsable infor-matique souhaitant r aliser des tests distance et r aliser des op rations frauduleuses sur le poste de l changement de RIB , via usurpation d identit Les fraudeurs envoient un courrier ou un courriel ou t l phonent un agent des services de l or-donnateur ou du comptable en se faisant passer pour un fournisseur ou une soci t d lui demandent de diriger d sormais ses ver-sements vers un autre compte bancaire, le plus souvent domicili l escrocs collectent en amont un maximum de renseignements sur le fournisseur et l adminis-tration (noms des agents, ) et sur leurs relations (exemple : existence d un march public de tel service de l tat avec tel fournisseur).Cette connaissance des structures et du contexte associ e des l ments convaincants (ton persuasif, utilisation de logo, de noms des interlocuteurs chez le ) est la cl de leur r ussite.

3 !Comment reconna tre une escroquerie ? Modifi cation des ent tes de messages :Exemple, lors d une r ponse un courriel d un escroc cherchant se faire passer pour un employ de la sncf : noter : La demande peut tre trompeuse du fait de sa qualit avec utilisation du logo du fournisseur ou affi chage d un faux num ro sur le poste t l phonique de l agent. Les faits devant accro tre la vigilance des agents :Un contact inhabituel dans la forme : L agent est contact par un correspondant inhabituel, se faisant passer pour un membre de la soci t ou un responsable qui l abonde de d tails sur l entreprise/l administration et son environnement (donn es personnelles concernant l ordonnateur, ses collaborateurs, le fournisseur et ses ) ceci afi n d asseoir sa cr dibilit . L interlocuteur peut m me faire usage de fl atteries ou de menaces dans le but de mieux le demande inhabituelle dans son contenu : On demande l agent d effectuer un virement l international non planifi , au caract re urgent et confi dentiel, de faire un versement un fournisseur national sur un compte bancaire domicili l tranger ou de changer les coordonn es t l phoniques, lectroniques et bancaires du fournisseur, du factor ou du cessionnaire.

4 L affi liation r cente du fournisseur une soci t d affacturage n cessite un renforcement de la vigilance. noter : la communication d un nouveau num ro l indicatif fran ais ou de coordonn es bancaires domicili es en France n est pas une garantie. La demande crite ou orale de l escroc comporte plusieurs incoh rences de noms, de pr noms, d adresse de messagerie (exemples : adresses d compos es en plusieurs parties entre <> ..), ainsi qu avec les pi ces justifi catives de la d pense (facture, acte d engagement, acte de cession). Les carts peuvent porter notamment sur les adresses du fournisseur (ou du factor, du cessionnaire), les r f rences SIRET, la d nomination de l entreprise. Ils peuvent tre minimes : exemple : @int rieur-gouv-fr au lieu de @int La demande peut galement contenir des fautes d orthographes et de syntaxe. qui s affi chel adresse sur laquellele message est envoy <> !

5 !Comment se pr munir de l escroquerie ? Ne pas divulguer l ext rieur, ou un contact inconnu, d informations concernant l admi-nistration et ses fournisseurs (organisation, employ s, proc ). Dans le cadre profes-sionnel, divulguer ces informations avec prudence en les restreignant au strict n cessaire Avoir un usage prudent des r seaux sociaux priv s et professionnels Informer/sensibiliser r guli rement l ensemble des agents des services fi nanciers, comp-tabilit s, tr soreries, secr tariats, standards, de ce type d escroquerie. Prendre l habitude d en informer syst matiquement les rempla ants sur ces postes Instaurer des proc dures de v rifi cations pour les paiements internationaux Accentuer la vigilance sur les p riodes de cong s et de forte charge de travail Diffuser l ensemble de la cha ne de traitement des d penses (services l origine de la d pense, services ordonnateurs, CSP, services fi nanciers, ) les alertes et com-munications transmises par les fournisseurs indiquant faire l objet d escroquerieComment d jouer la fraude ?

6 L agent ne doit pas c der la pression de l interlocuteur souhaitant un paiement rapide. Au moindre doute, il doit en r f rer, imm diatement sa hi rarchie Il faut porter un regard critique sur les demandes urgentes ou la transmission de nouvelles coordonn es tous les niveaux de la cha ne de la d pense (des services l origine de la d pense au comptable) Il ne faut pas h siter contacter son interlocuteur habituel avec les coordonn es d j connues de la soci t ou recherch es sur un annuaire offi ciel - type Pages Jaunes - (proc dure de contre-appel), en cas de moindre doute sur des nouvelles coordonn es t l phoniques, lectroniques ou bancaires Il faut rompre la cha ne pour les courriers/courriels douteux en saisissant soi-m me l adresse (physique, lectronique) habituelle du donneur d ordre, voire en le contactant directement son num ro de t l phone faire si l on s est fait escroquer ?

7 L ordonnateur doit imm diatement en informer le comptable. D une mani re g n rale en cas de fraude suspecte ou av r e, les ordonnateurs et le comptable public doivent changer leurs informations sans tarder Identifi er l ensemble des paiements d j r alis s, venir, ou en instance pour effectuer les rejets et blocages n cessaires Demander imm diatement le blocage des coordonn es bancaires frauduleuses dans les applications m tiers Si le paiement n est pas encore intervenu, le comptable doit imm diatement suspendre le mandat de paiement ou la demande de paiement concern Renforcer les actions de sensibilisation de l ensemble des acteurs de la cha ne afi n d viter que le cas ne se reproduiseDirection g n rale des Finances publiquesJuin 2016


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