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FRANÇAIS - Education

- Minist re de l ducation nationale et de la Jeunesse - Novembre 20181 FRAN AIS tude de la langueInformer et accompagner les professionnels de l ducationCYCLES234 Retrouvez duscol surDiff rentes formes de dict esCe dispositif a t cr par Ghislaine Haas1 et son groupe de recherche sur l orthographe. Son objectif est d expliciter les raisonnements qui ont permis de choisir les graphies. La classe est scind e en deux groupes h t rog nes : une moiti de classe travaille au CDI, l autre moiti est scind e en deux groupes de cinq six l ves qui vont en alternance travailler en atelier de n gociation graphique et effectuer des activit s en autonomie.

Étude de la langue nforer et accoaner les rofessionnels de lducation CYCLES 2 3 4 Retrouvez Éduscol sur iérentes ormes de dictées Ce dispositif a été créé par Ghislaine Haas1 et son groupe de recherche sur l’orthographe. Son objectif est d’expliciter les raisonnements qui ont permis de choisir les graphies. La classe

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1 - Minist re de l ducation nationale et de la Jeunesse - Novembre 20181 FRAN AIS tude de la langueInformer et accompagner les professionnels de l ducationCYCLES234 Retrouvez duscol surDiff rentes formes de dict esCe dispositif a t cr par Ghislaine Haas1 et son groupe de recherche sur l orthographe. Son objectif est d expliciter les raisonnements qui ont permis de choisir les graphies. La classe est scind e en deux groupes h t rog nes : une moiti de classe travaille au CDI, l autre moiti est scind e en deux groupes de cinq six l ves qui vont en alternance travailler en atelier de n gociation graphique et effectuer des activit s en autonomie.

2 L atelier comporte trois phases. La premi re est la dict e d un court texte (deux ou trois phrases labor es en lien avec une notion pr cise) aux l ves qui crivent individuellement sur des affiches. La deuxi me phase consiste afficher leurs textes au tableau apr s relecture et d couvrir leurs textes : les graphies diff rentes sont comment es, d battues ou confirm es dans un temps imparti et font l objet d un d bat au cours duquel les raisonnements sont explicit s. L enseignant valide les r ponses justes des l ves, fait la synth se des questions r solues et de celles qui restent l tre et fait expliciter le probl me dominant que pose le texte.

3 Il affiche ce dernier correctement orthographi , ce qui permet aux l ves de confronter leurs hypoth ses la solution. Une fois que les diff rents groupes de la classe ont effectu ce m me travail, la derni re phase consiste en une synth se collective. Apr s affichage du texte correctement ortho-graphi et des transcriptions des l ves, ces derniers rappellent les probl mes soulev s dans les groupes, les accords auxquels ils sont parvenus, les d saccords existants, ce qu ils savent, ce qu ils ignorent, ce sur quoi ils doutent. L int r t de cette activit est la d culpabilisation par rapport l orthographe, la centration sur le processus et non sur le produit et la mise en uvre d une d marche d investigation.

4 Elle est une bonne introduction aux activit s d observation et de syst matisation qui suivront dans l ann e. 1. Haas, Ghislaine, Orthographe au quotidien Cycle 3, CRDP de Bourgogne, - Minist re de l ducation nationale et de la Jeunesse - Novembre 20182 CYCLES I FRAN AIS I tude de la langue34 Retrouvez duscol surLa dict e n goci eCe dispositif a pour objectif de faire merger les repr sentations des l ves par la confrontation et de les faire voluer. Le d roulement de l activit comporte les trois phases identiques l atelier de n gociation graphique mais elles se d roulent en classe enti re.

5 Lors de la deuxi me phase, les l ves sont r unis en groupes de trois ou quatre au sein desquels, partir de leurs crits individuels, ils se mettent d accord sur un crit commun recopi sur une affiche. Les groupes n ont, dans un premier temps, acc s aucune ressource ni aucun outil afin de convoquer leurs savoirs et savoir-faire. Dans un deuxi me temps, ils peuvent recourir au cahier ou au classeur, au dictionnaire. Au bout du temps imparti, tous les groupes affichent leurs productions au troisi me phase consiste en changes collectifs : relever les diff rences et en d battre. Les bonnes r ponses sont valid es par l enseignant qui crit sur un pan du tableau les r gles trouv es.

6 La fin de l activit , il fait un point sur les savoirs construits et ceux restant acqu rir, distribue le texte correctement orthographi et le commente rapidement. L int r t de l activit est identique celui de l atelier de n gociation graphique. La phrase dict e du jour2Ce dispositif a un objectif identique celui de la dict e n goci e. Son d roulement est en revanche l g rement diff rent. L enseignant dicte une phrase l ensemble de la classe (par exemple, On a achet un livre hier matin et on l a lu sur la plage ) puis, apr s une relecture individuelle active (les l ves soulignent les groupes de mots qui s accordent et mat rialisent les accords), il recopie au tableau la phrase d un l ve.

7 L change commence alors. Toutes les graphies d un m me mot sont recueillies au tableau sous forme de colonnes afin de faire appara tre les diff rences. Les l ves argumentent sur le choix de conserver ou de refuser telle graphie. Les graphies jug es erron es sont effac es. La s ance se cl t par un bilan de ce que les l ves ont appris puis ils copient la phrase dans leur cahier ou classeur. Cette phrase sera nouveau dict e quelques jours plus tard. L int r t r side dans le fait que les l ves argumentent leurs choix, expliquent leurs raisonnements, justifient leurs r ponses et prennent en compte celles de leurs camarades.

8 La dict e dialogu e3 Elle porte sur deux ou trois phrases qui sont con ues autour d une ou deux notions orthographiques choisies par l enseignant. Ce dernier lit l ensemble du texte de mani re expressive puis la premi re phrase, une seule fois, sans indication de la ponctuation. Quelques l ves r p tent la phrase nonc e par l enseignant et chacun l crit son rythme d un seul jet. Les l ves posent leur stylo et se relisent. Le dialogue commence alors. Ils ont le droit de poser toutes les questions qu ils d sirent la classe et au professeur et d obtenir une r ponse mais condition que les questions et les r ponses soient publiques et que plus personne ne pose de question directement sur les lettres (par exemple, dans la phrase on nous parle , l l ve ne peut demander s il y a ent ou e la fin du verbe mais si le verbe est au pluriel, ce qui permettra de rappeler que on est un pronom personnel de la 3e personne du 2.)

9 On peut retrouver ce dispositif et d autres pr sent s par Catherine Brissaud et Danielle Cogis, dans Comment enseigner l orthographe aujourd hui ?, Hatier, Ce dispositif est pr sent par Marc Arabyan dans L cole des Lettres n 12 de mai - Minist re de l ducation nationale et de la Jeunesse - Novembre 20183 CYCLES I FRAN AIS I tude de la langue34 Retrouvez duscol sursingulier). Pour l orthographe lexicale, les l ves doivent d composer le mot pour poser leurs questions (par exemple, pour inattentif , le pr fixe in- s crit-il comme dans interdit ?). Ils reprennent leur stylo et se corrigent en fonction des r ponses donn es, sans gommer ni deuxi me phrase est dite et le d roulement est identique.

10 La dict e est valu e en positif : chaque mot correct donne des points. L int r t est de provoquer un questionnement chez les l ves, de favoriser l interaction des raisonnements propres la classe, de les inciter utiliser le m talangage leur permettant d noncer les r gles. La phrase donn e du jourL objectif de l activit est de justifier l orthographe d une phrase et de faire percevoir les relations morphosyntaxiques. L enseignant s lectionne une phrase que les l ves ont rencontr e en lecture. Il l crit au tableau ou la vid o-projette. Il pr cise aux l ves qu elle est correctement orthographi e et leur demande d expliquer toutes ou une partie des graphies lors d un travail individuel au brouillon.


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