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REPÈRES ANNUELS - Education

REP RES ANNUELS de progressionFran aisCycle 2 Marie Genel - MENJ couter pour comprendre des messages oraux ou des textes lus par un adulte En lien avec la lecture CP CE1 CE2 Pour permettre aux l ves de s engager dans l coute et de maintenir leur concentration, l annonce pr alable de l objet de l coute est essentielle. Les l ves apprennent mobiliser leur attention en fonction du but annonc au pr alable. Dans des conditions d coute favorables, les l ves prennent progressivement conscience des distracteurs possibles (pr sence d images, bruit, objets ), pour les int grer et d velopper ainsi leur attention. La taille du groupe, la dur e de l coute, la proximit du th me voqu avec le v cu des l ves sont des facteurs de progressivit . La diversit des objets du propos permet l ajustement de la progression : consignes simples, devinettes, explications, informations, pr sentations, r Les l ves commencent comprendre les conditions d efficacit d une coute.

nouveau jeu, découverte d’un livre, compte-rendu d’une visite ou d’une expérience…), ils prennent la parole devant un auditoire de plus en plus diversifié (groupe restreint d’élèves, groupe classe, correspondants, élèves d’autres classes de l’école…). La mémorisation des textes récités ainsi que les mises

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1 REP RES ANNUELS de progressionFran aisCycle 2 Marie Genel - MENJ couter pour comprendre des messages oraux ou des textes lus par un adulte En lien avec la lecture CP CE1 CE2 Pour permettre aux l ves de s engager dans l coute et de maintenir leur concentration, l annonce pr alable de l objet de l coute est essentielle. Les l ves apprennent mobiliser leur attention en fonction du but annonc au pr alable. Dans des conditions d coute favorables, les l ves prennent progressivement conscience des distracteurs possibles (pr sence d images, bruit, objets ), pour les int grer et d velopper ainsi leur attention. La taille du groupe, la dur e de l coute, la proximit du th me voqu avec le v cu des l ves sont des facteurs de progressivit . La diversit des objets du propos permet l ajustement de la progression : consignes simples, devinettes, explications, informations, pr sentations, r Les l ves commencent comprendre les conditions d efficacit d une coute.

2 Les l ves apprennent galement les m canismes de la m morisation. Dans les activit s qui prolongent les situations d coute, les l ves reformulent, explicitent, r capitulent, r p tent, r alisent, dessinent (etc.) pour affiner et construire leur compr hension, avec le guidage du professeur. Les l ves portent leur coute sur des objets du propos de plus en plus vari s, d une dur e et d une complexit de plus en plus importantes (consignes, nonc s, devinettes, charades, expos s, textes r dig s par les l ves, textes ). Les conditions d coute peuvent galement varier : seul au casque, en groupe restreint, en groupe classe, avec ou sans pr sence du professeur. Les l ves poursuivent la compr hension des m canismes qui rendent leur coute active (rep rage et s lection des informations, construction de liens avec ce qui est d j connu, mobilisation du vocabulaire employ et m morisation).

3 Ils rep rent et expliquent les ventuelles pertes de compr hension (mots inconnus, syntaxe probl matique, univers loign ou coute perturb e). Les activit s qui prolongent les situations d coute se poursuivent en se diversifiant et se complexifiant (reformulation, tri, cat gorisation, explicitation, r capitulation, dessin, r sum ). Les l ves sont progressivement plus autonomes lors d une coute. Ils effectuent des actions construites gr ce aux connaissances apport es par cette coute active et efficace. Ils consolident leur capacit d coute dans des activit s diverses qui font varier les param tres (dur e, complexit , diversit des objets du propos) et les conditions mat rielles (taille du groupe, ). Ils ont conscience des facteurs d une coute efficace : rep res pris pour comprendre, m morisation des mots d couverts lors de l audition, visualisation de la coh rence du discours, mobilisation des connaissances personnelles sur le sujet voqu.

4 Les l ves s entra nent r guli rement couter pour automatiser et acqu rir ces proc dures. La programmation fr quente d activit s d coute, suivies de t ches diversifi es et de temps qui incluent l explication, la m morisation et le r emploi du vocabulaire entendu, est indispensable et se pense en liaison avec tous les champs d apprentissages. > Rep res ANNUELS de progression pour le cycle 2 (suite) Dire pour tre entendu et compris, en situation d'adresse un auditoire ou de pr sentation de texte En lien avec la lecture Un climat de classe serein est indispensable une coute et une prise de parole de la part de chacun des l ves. Les conditions d efficacit des prises de parole font l objet d un enseignement explicite qui comprend un guidage important de la part du professeur dans un premier temps. Les l ves exp rimentent les variations de la voix en fonction de l effet d sir.

5 Ils apprennent articuler les mots, lever le regard en direction de leur auditoire, m me lors de lecture voix haute (pr par e). Ils re oivent des conseils explicites sur la pr sentation d un objet, d un livre. Les l ves comprennent progressivement qu une prise de parole s anticipe et se pr pare afin de clarifier leurs propos. L organisation de la classe en groupes restreints en d but d ann e est pr f rable, notamment pour engager les petits parleurs oser prendre la parole. La taille de l auditoire augmente au fur et mesure de l ann e. L enregistrement suivi d une coute ou d un visionnement favorise l analyse des progr s des l ves. Tout au long de l ann e, les l ves mettent en voix et r citent des comptines, po mes, textes. Les techniques de m morisation et de restitution ont pr alablement fait l objet d un enseignement explicite, dans le cadre des activit s quotidiennes de la classe.

6 La m morisation peut tre consolid e en dehors de la classe. Le guidage du professeur est encore n cessaire mais diminue progressivement au fil de l ann e, en fonction des besoins de chaque l ve. La dur e des prises de parole augmente en prenant en compte une n cessaire diff renciation. Les diff rents types de discours sont mobilis s : raconter, d crire, Les temps d analyse se poursuivent (enregistrement vid o, audio) et servent de points d appui la constitution d outils de r f rence (crit res, fiches m ). La pr paration des prises de parole devient de plus en plus exigeante : pr cision du lexique et structuration du propos. Les l ves apprennent se constituer des points d appui l crit lorsque leurs comp tences le permettent. Dans le cadre de projets de classe (apprentissage d un nouveau jeu, d couverte d un livre, compte-rendu d une visite ou d une exp ), ils prennent la parole devant un auditoire de plus en plus diversifi (groupe restreint d l ves, groupe classe, correspondants, l ves d autres classes de l ).

7 La m morisation des textes r cit s ainsi que les mises en voix (sayn tes, po mes, ..) sont r alis es en classe. L autonomie des l ves est vis e tout en prenant en compte une diff renciation encore n cessaire. Les l ves mobilisent plus fr quemment la technique de l expos dans les divers enseignements. Ils pr parent en classe les contenus et la forme de l expos . Les types de discours sont de plus en plus diversifi s et la prise de parole dure plus longtemps. Les l ves utilisent les techniques enseign es pour tre cout : cibler l adh sion de l auditoire, installer la connivence avec ceux qui coutent (demander un l ve de reformuler, jalonner son discours de questions pour faire participer l auditoire, varier ses d placements, adapter son d ). Dans les prises de parole du professeur ou d un l ve, ils observent et rep rent ces techniques pour les int grer et am liorer ainsi leur discours.

8 Les l ves m morisent des textes de plus en plus longs et diversifi s (po mes, extraits de romans, le ons, sayn ). Ils identifient leurs proc dures de m morisation. > Rep res ANNUELS de progression pour le cycle 2 (suite) Participer des changes dans des situations diverses (s ances d'apprentissage, r gulation de la vie de la classe) L espace social de la classe est un lieu privil gi pour exp rimenter des situations d changes vari es. Les r gles de prise de parole et d changes sont labor es collectivement puis affich es dans la classe. Elles voluent tout au long du cycle et peuvent tre un outil de liaison d une classe l autre. Maintenir un cadre exigeant quant aux contenus des changes permet plus rapidement aux l ves de prendre conscience des fonctions de l oral. Les situations d changes propos es en classe font l objet d une r flexion lors de la pr paration de la s ance et doivent avoir pour but d enrichir le lexique, les structures de phrases et les organisateurs de discours.

9 La correction des structures syntaxiques erron es est syst matique pour permettre l l ve de m moriser correctement les formulations attendues. R alis e par le professeur en d but du cycle, elle pourra tre progressivement prise en charge par les l ves. Les situations d changes sont vari es et l coute fait l objet d un enseignement. En d but d ann e, les l ves r p tent et reformulent fr quemment ce qui vient d tre dit en restant dans le contexte des propos pr c demment tenus. Au fur et mesure de l ann e, les l ves questionnent, interrogent, compl tent, transforment le propos d un autre l ve. Progressivement, les l ves apprennent exprimer un point de vue ( propos de l interpr tation d un texte ou dans la r gulation de la vie de classe). Dans des situations adapt es, les l ves emploient les temps du pass (pass compos , imparfait), utilisent des organisateurs de discours et un lexique sp cifique au contexte du domaine d apprentissage.

10 Les l ves, r partis en groupes de travail, apprennent peu peu prendre en compte la parole de l autre, construire des d marches ensemble, proposer des solutions ou des raisonnements collectifs. La pr paration de la prise de parole est guid e par le professeur (ce que l on veut dire, comment on le dira, recherche et tri des arguments). Les moments de d bats sont plus nombreux et s organisent dans divers enseignements (d bat r gl , d bat d interpr ). Les l ves emploient des temps et des modes verbaux vari s bon escient (en lien avec les organisateurs de discours). Dans des travaux de groupes, les l ves multiplient les occasions d changer, d exposer leur point de vue, de justifier leur propos et d argumenter. Ils d veloppent le vocabulaire qui permet de le faire et accroissent leur aisance orale. Les l ves changent et d battent sur des sujets qui n attendent pas de bonnes r ponses, mais qui procurent des occasions de s couter, de partager, de s engager (notamment en lien avec l enseignement moral et civique).


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