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Trichinellose - CAMPUS NUMERIQUES

UMVF - Universit M dicale Virtuelle FrancophoneTrichinelloseAssociation Fran aise des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL) 20141 UMVF - Universit M dicale Virtuelle FrancophoneTable des mati res1. D Agents pathog Morphologie et Les Les La R partition g La Le diagnostic Le La UMVF - Universit M dicale Virtuelle FrancophoneObjectifs ENC Item 169. Zoonoses : Diagnostiquer et conna tre les principes du traitement des principales zoonoses : brucellose, fi vre Q, leishmaniose, toxoplasmose, maladie de Lyme, maladie des griffes du chat, pasteurellose, rickettsioses, tular mie, chinococcoses (hydatidose) Conna tre et expliquer les mesures pr ventives contre la rage. Item 170. Pathologie infectieuse chez les migrants adultes et enfants : Diagnostiquer les pathologies infectieuses les plus fr quentes rencontr es chez les migrants.

© UMVF - Université Médicale Virtuelle Francophone Table des matières 1. Définition.....3

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1 UMVF - Universit M dicale Virtuelle FrancophoneTrichinelloseAssociation Fran aise des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL) 20141 UMVF - Universit M dicale Virtuelle FrancophoneTable des mati res1. D Agents pathog Morphologie et Les Les La R partition g La Le diagnostic Le La UMVF - Universit M dicale Virtuelle FrancophoneObjectifs ENC Item 169. Zoonoses : Diagnostiquer et conna tre les principes du traitement des principales zoonoses : brucellose, fi vre Q, leishmaniose, toxoplasmose, maladie de Lyme, maladie des griffes du chat, pasteurellose, rickettsioses, tular mie, chinococcoses (hydatidose) Conna tre et expliquer les mesures pr ventives contre la rage. Item 170. Pathologie infectieuse chez les migrants adultes et enfants : Diagnostiquer les pathologies infectieuses les plus fr quentes rencontr es chez les migrants.

2 Conna tre les conseils d hygi ne et de pr vention adapt s aux conditions de vie des migrants. Item 171. Voyage en pays tropical de l'adulte et de l'enfant: conseils avant le d part, pathologies du retour: fi vre, diarrh es, manifestations cutan es : Conna tre les conseils d hygi ne et de pr vention adapt e, y compris la vaccination anti-amarile. Conna tre les principales causes de fi vre, diarrh e, de manifestations cutan es et de manifestations cutan es au retour d un pays tropical. Conna tre les sympt mes d une dengue, d une infection chikungunya. Item 172. Diarrh es infectieuses de l'adulte et de l'enfant : Conna tre les principaux agents infectieux causes de diarrh es. Reconna tre les signes de gravit d une diarrh e infectieuse. Conna tre les indications et savoir interpr ter les r sultats d un examen bact riologique, virologique et parasitologique des selles.

3 Conna tre les principes des traitements des diarrh es infectieuses. Conna tre les principes de pr vention de la toxi infection alimentaire et savoir la diagnostiquer. Conna tre les principes de la conduite tenir en cas de toxi infection alimentaire familiale ou collective. Item 173. Prescription et surveillance des anti-infectieux chez l'adulte et l'enfant : Prescrire et surveiller un traitement anti-infectieux. Item 175. Risques sanitaires li es l'eau et l'alimentation. Toxi-infections alimentaires : Pr ciser les principaux risques li s la consommation d eau ou d'aliments (crudit s, viandes et poissons ing r s crus ou insuffisamment cuits). Item 214. Eosinophilie : Argumenter les principales hypoth ses diagnostiques devant une hyper osinophilie et demander les premiers examens compl mentaires les plus D finitionLa Trichinellose est une zoonose cosmopolite, transmise par l ingestion de viande crue contamin e par un n matode vivipare du genre Trichinella.

4 Elle se rencontre chez l homme sous forme de petites pid mies Agents pathog nesCinq esp ces de Trichinella de caract ristiques pid miologiques (r partition g ographique et h tes) diff rentes sont actuellement connues. Trichinella spiralis (cosmopolite, li e au porc) et T. britovi (europ enne, li e aux carnivores sauvages) sont les esp ces le plus souvent mises en cause. T. nativa est 3 UMVF - Universit M dicale Virtuelle Francophoneune esp ce arctique (ours, morse), plus Morphologie et biologieLe cycle volutif de T. spiralis est r sum dans le sch ma suivant :Figure 1 : Le cycle volutif de T. spiralisLe cycle s effectue chez tous les carnivores et omnivores sauvages ou domestiques ; il est auto-h t rox ne : le m me animal est d abord h te d finitif (porte le parasite adulte) puis h te interm diaire (parasite l tat larvaire).

5 C est par carnivorisme (absorption de muscles contenant les larves infestantes) que l animal ou l homme se contamine (impasse parasitaire habituellement chez ce dernier). Le parasite n a aucune vie en dehors des h tes parasit s. En milieu temp r , ce sont les rongeurs sauvages, les sangliers qui assurent la diffusion de cette parasitose, mais aussi le cheval (infest par des cadavres de rongeurs pr sents dans son alimentation) ; dans les r gions froides (grand Nord canadien), ce sont les ours blancs, les morses et autres mammif res marins. En milieu tropical, le cycle fait intervenir les phacoch res, les lions, les hy nes, les chacals. La chair putr fi e peut demeurer contaminante pendant 2 3 larves sont lib r es dans l intestin et se transforment en adulte en 24 36 heures (stades 1 3 du cycle parasitaire). Les femelles, vivipares, mettent des embryons dans la paroi de l intestin gr le, voire dans le m sent re.

6 Ceux-ci gagnent par voie lymphatique puis sanguine le c ur gauche et la grande circulation (stade 4). Elles p n trent dans les muscles stri s dont elles transforment en une vingtaine de jours les fibres musculaires en cellules nourrici res (stade 5 du cycle). Les larves ainsi enkyst es peuvent survivre plusieurs mois puis se r sistance variable au froid et la chaleur selon les esp ces de Trichinella favorise la r partition cosmopolite de la Trichinellose animale. Les habitudes et les interdits alimentaires expliquent la r partition de la Trichinellose humaine (pr dominance en Europe centrale, dans le continent am ricain et dans le grand Nord). Des cas group s sont observ s sporadiquement en France m Les adultesLes trichines adultes sont retrouv es dans l intestin 24 36 heures apr s l ingestion de viande contamin e contenant des larves enkyst es.

7 Les femelles, vivipares, pondent des embryons dans la paroi de l intestin gr le, voire dans le m sent re (stade 3 du cycle parasitaire).4 UMVF - Universit M dicale Virtuelle FrancophoneLes adultes poss dent un sophage, tubulaire qui s tend sur la moiti du corps. Il est entour d un rang de cellules empil es, les stichocytes qui sont caract ristiques de cette famille. Leur corps d un diam tre uniforme est plus pais la partie post m les mesurent de 1,4 mm de long et 40 m de diam tre, les femelles de 3 4 mm de long et 60 m de large. Chez celles-ci, des ufs, sph riques, sans v ritable coque, d un diam tre de 30 40 m peuvent tre vus dans l ut rus. Des embryons s y d Les larvesLes jeunes larves sont longues de longues de 100 160 m. Les formes enkyst es mesurent 1 mm de kystes ainsi obtenus permettent une survie de plusieurs ann es des larves de Trichinella qui atteignent 1 mm de 2 : Larves de Trichinella Figure 3 : Larves de Trichinella La r sistance la cong lation et la chaleur des larves enkyst es varie selon l esp ce en fibre musculaire subit des modifications selon un ordre pr cis, qui r sultent de l interaction entre le parasite et la cellule h te.

8 Des prot ines sp cifiques sont synth tis es par le parasite et par la cellule musculaire dont le m tabolisme est d tourn en faveur de la larve. On constate une disparition des myofilaments, un important paississement de sarcolemme et une augmentation des tubules transverses. La larve L1 est enroul e sur elle-m me dans une cavit ovo de circonscrite par une paroi compos e de fibres de collag ne (Figure 2). La contaminationLa contamination se fait par carnivorisme ou cannibalisme partir de muscles contenant des larves contaminantes. La chair putr fi e peut demeurer contaminante pendant 2 3 mois. Selon les pays et les esp ces rencontr es, de tr s nombreux animaux peuvent ainsi tre infect s (Ours polaire, renard, sanglier, cheval, phacoch ). En Europe, le porc, le sanglier mais aussi le cheval sont l origine de la contamination humaine qui est favoris e par la consommation de viande crue ou peu cuite.

9 Le fumage de la viande, une bullition mod r e, un r tissage superficiel, ou encore l action de la saumure ne tuent pas les R partition g ographique5 UMVF - Universit M dicale Virtuelle FrancophoneLa r sistance variable au froid et la chaleur selon les esp ces de Trichinella favorise la r partition cosmopolite de la Trichinellose animale. Les habitudes et les interdits alimentaires expliquent la r partition de la Trichinellose humaine (pr dominance en Europe centrale, dans le continent am ricain et dans le grand Nord).Figure 5 : R partition g ographique de Trichinella 3. La cliniqueL infection humaine permet de d crire habituellement quatre phases : Une phase de catarrhe intestinal, d s la 48 me heure. Marqu e par des diarrh es, vomissements, douleurs abdominales, elle correspond l apparition des adultes dans l intestin. Une phase de diss mination larvaire marqu e par l apparition d une fi vre continue, d un d me g n ralis sous-cutan particuli rement palp bral, des myalgies, et de diplopie.

10 Une phase d enkystement d bute une quinzaine de jours apr s la contamination. Elle correspond une diminution de la fi vre, des myalgies et oed mes avec persistance des l sions cardiaques et neurologiques. Le passage progressif la chronicit s accompagne d une diminution du risque vital (accidents cardiaques). Les signes musculaires peuvent persister plusieurs ann l importance de la contamination, la Trichinellose humaine peut passer inaper ue, se r duire un simple d me palp bral, ou tre tr s rapidement Le diagnostic biologiqueL orientation vers le diagnostic de Trichinellose humaine est souvent donn e par la symptomatologie clinique ou par la notion de petite pid mie familiale et d habitudes alimentaires. La constatation d une osinophilie importante (jusqu 20000 osinophiles par mm3), et l augmentation des enzymes musculaires (CPK, aldolases) sont galement de tr s bons signes d orientation du diagnostic La certitude diagnostique rel ve de deux arguments : la s rologie sp cifique par ELISA, ou IFI, confirm e par immuno-empreinte, peut se positiver tardivement.


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