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Norovirus - Anses

Caract ristiques et sources de NorovirusPrincipales caract ristiques microbiologiquesLes Norovirus (NoV), principales causes de gastroent rites aig es (GEA) chez l Homme toutes classes d ge confondues, sont des petits virus non envelopp s, poss dant une capside sym trie icosa drique, d environ 27 nm de diam tre. Leur g nome est constitu d un ARN monocat naire de polarit positive compris entre 7 500 et 7 700 bases, et contenant trois cadres ouverts de lecture (ORF). Les NoV sont tr s variables sur le plan antig nique et g n tique. L absence de syst me de multiplication in vitro contraint leur classification sur des aspects uniquement g n tiques. Sur ce crit re, les NoV sont r partis, l heure actuelle, en cinq g nogroupes (G) comprenant respectivement pour les GI GV, 9, 19, 2, 2, et 1 sous groupes (parfois appel g notypes).

2 Fiche de description de danger biologique transmissible par les aliments / Norovirus. Recommandations aux opérateurs • Le personnel de cuisine ou toute personne amenée à manipuler des aliments, surtout si ces aliments sont destinés à être consommés crus ou peu cuits, devrait être

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1 Caract ristiques et sources de NorovirusPrincipales caract ristiques microbiologiquesLes Norovirus (NoV), principales causes de gastroent rites aig es (GEA) chez l Homme toutes classes d ge confondues, sont des petits virus non envelopp s, poss dant une capside sym trie icosa drique, d environ 27 nm de diam tre. Leur g nome est constitu d un ARN monocat naire de polarit positive compris entre 7 500 et 7 700 bases, et contenant trois cadres ouverts de lecture (ORF). Les NoV sont tr s variables sur le plan antig nique et g n tique. L absence de syst me de multiplication in vitro contraint leur classification sur des aspects uniquement g n tiques. Sur ce crit re, les NoV sont r partis, l heure actuelle, en cinq g nogroupes (G) comprenant respectivement pour les GI GV, 9, 19, 2, 2, et 1 sous groupes (parfois appel g notypes).

2 Actuellement seuls les GI, GII et GIV ont t mis en vidence chez l Homme infect .Sources du danger L Homme infect constitue le seul r servoir des Norovirus humains. Il existe des souches animales g n tiquement proches des souches humaines, mais il n existe aucune donn e sur le risque de zoonose. Le partage de r cepteurs glycanniques, ligands cellulaires participant aux premi res tapes de l infection, semble tre un facteur important pour favoriser le passage d une esp ce l autre des NoV. L excr tion dans les selles peut tre lev e (jusqu 1011 particules/g de selles) et prolong e dans le temps (deux trois semaines apr s disparition des sympt mes). Des personnes asymptomatiques peuvent galement rejeter du virus en quantit importante.

3 Des quantit s tr s lev es de particules virales sont donc pr sentes dans les rejets en p riode d pid mie hivernale. Consid rant les propri t s physico-chimiques de ces virus, ils peuvent r sister aux traitements d puration et ainsi tre pr sents dans l environnement et y persister de fa on prolong e. Les charges virales diss min es dans l environnement sont beaucoup plus importantes en cas de dysfonctionnement de stations d puration ou lors d pisodes de fortes pluies (d bordement des postes de rel vement).Voies de transmissionLa transmission par voie f co-orale est la plus importante. Elle est souvent directe, de personne personne, ou indirecte, par ingestion d aliments ou d eau contamin s ou par contact avec un environnement contamin.

4 Ces transmissions alimentaires peuvent ensuite tre amplifi es par une transmission de personne personne. La contamination par voie a rienne (a rosols) a t d montr e notamment lors des vomissements et participe la diffusion du virus. Recommandations en production primaire Exigences au regard des bonnes pratiques culturales afin de limiter le risque de contamination des mati res premi res (coquillages et v g taux) par les eaux d irrigation ou marines susceptibles d tre contamin es. Prise en compte de l influence des incidents m t orologiques (fortes pluies entra nant des d bordements des postes de rel vement et des stations d puration) sur la pollution des ressources en eau et mise en place des actions pr ventives pour assurer leur protection.

5 Au niveau des zones de production conchylicole, ce danger devrait tre pris en compte dans les tudes de profil de vuln rabilit et une attention particuli re devrait porter sur la pr vention de la contamination des eaux et la tra abilit des produits en levage. Il est recommand de mettre en place des syst mes d alerte locaux l usage des producteurs leur permettant d avoir en temps r el des informations sur tout v nement susceptible de d grader la qualit de l Famille des Caliciviridae Genre NorovirusVirusFiche de description de danger biologique transmissible par les alimentsMai 2011 CDC/ Charles D. HumphreyR le des aliments Principaux aliments consid rer La contamination des aliments peut survenir aux diff rentes tapes de la cha ne alimentaire : culture ou irrigation, r colte, transformation, emballage et pr paration.

6 Les Norovirus sont tr s r sistants et persistent apr s rejets dans l environnement entra nant la contamination des eaux. Deux cat gories d aliments sont consid rer : d une part, ceux qui peuvent tre contamin s la production : denr es cultiv es par irrigation (v g taux : les fruits rouges essentiellement) ou immersion (coquillages bivalves), eau de boisson ou de distribution. La majorit des pid mies de Norovirus d origine alimentaire a t li e la consommation de coquillages contamin s lors de d versements accidentels d eaux us es ou d eau de distribution du r seau suite des dysfonctionnements de ce r seau ; et d autre part, les aliments qui peuvent tre contamin s lors de leur manipulation sans pr cautions d hygi ne par une personne infect e (potentiellement tout type d aliments manipul s consomm s en l tat ou insuffisamment cuits apr s manipulation).

7 Traitements d inactivation en milieu industriel Les Norovirus humains ne pouvant tre multipli s in vitro, les exp rimentations sont r alis es avec des calicivirus canins (CaCV), f lins (FCV) ou murins (MNV). D une mani re g n rale, pour tre consid r s comme efficaces les traitements virucides doivent permettre d obtenir quatre r ductions d cimales du nombre de particules virales anmoins, les calicivirus animaux ne constituent pas des mod les fiables car ils ne pr sentent pas les m mes caract ristiques que les souches humaines. Les donn es pr sent es dans le Tableau 2 doivent donc tre interpr t es en consid rant ces r serves. Maladie humaine d origine alimentaire Nature de la maladieLes caract ristiques de la maladie sont pr cis es dans le Tableau sensibles (1) : la sensibilit l infection aux NoV est variable selon les individus.

8 Deux m canismes sont reconnus pour expliquer cette diff rence de sensibilit : un facteur g n tique li aux antig nes des groupes sanguins et l immunit acquise. Les antig nes des groupes sanguins pr sents au niveau de la muqueuse intestinale sont reconnus diff remment par les diverses souches de NoV, induisant une sensibilit variable selon les individus. Le sch ma de reconnaissance tant tr s diff rent entre les souches, il est probable que chaque individu pourra tre infect par au moins une souche de NoV. Le second facteur de r sistance est l acquisition d une immunit apr s une infection par une souche donn e. Cette immunit est de courte dur e et partielle en raison de la diversit des souches.

9 Un m me individu peut ainsi tre infect plusieurs fois avec des souches diff dose-effet (2) et dose-r ponse (3) L infectiosit est forte et varie selon les souches et la sensibilit g n tique de l individu. Des tudes chez les volontaires ont montr que la DI50 (4) pour la souche de Norwalk ( ) se situe entre 18 et 1 000 particules (titr es par RT-PCR). Chez certains individus, l ingestion de moins de cinq particules a entrain des sympt quantification du virus dans les aliments impliqu s dans les pid mies est rare. Les seules donn es quantitatives disponibles concernent des coquillages impliqu s dans des foyers pid miques (impliquant des souches GI et/ou GII), et varient de 50 16 000 copies par gramme de tissus digestifs.

10 Pid miologie La surveillance des gastroent rites est assur e par plusieurs syst mes compl mentaires : le R seau Sentinelles de l Inserm, le R seau des services d urgences de l Institut de veille Sanitaire (InVS), la d claration obligatoire des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) et le Centre national de r f rence (CNR) des virus ent Norovirus sont la cause majeure des gastro-ent rites aig es toutes classes d ges confondues et quels que soient les pays. En Europe, une saisonnalit hivernale marqu e est observ e, mais des pid mies ponctuelles peuvent survenir au printemps et en t . Des cas sporadiques sont r pertori s toute l ann e. La variation de l incidence hivernale a t li e l apparition de variants ou souches recombinantes.


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